L’Espagne, en ce dimanche 24 mai 2015 et au soir des élections régionales, montre qu’un changement d’idées et de visions sont possibles. Le bipartisme de la vie politique qui sévissait depuis 40 ans se voit dépasser par la percée de forces politiques nouvelles, Ciudadanos ” Citoyens”, et Podemos “Nous pouvons”. Enfin peut être une bouffée d’oxygène pour les espagnols qui ont lourdement payé les errances des différents derniers gouvernements, qui les ont emportés dans la misère.
Le Parti populaire (PP, conservateur) de Mariano Rajoy, après quatre années de politique d’austérité, de scandales et de corruption, reçoit une juste facture de tous les effets néfastes de sa politique. Ces élections régionales et municipales pourraient redessiner le paysage politique national, dominé par la droite, avec l’arrivée de cette génération d’espagnols “Indignés“. Le PP qui contrôlait 10 régions sur les 13 appelées aux urnes dimanche, ne devrait rester rester au pouvoir que dans trois de ces régions. Le PSOE qui a perdu des centaines de milliers d’électeurs depuis 2011 reste encore dans l’immédiat le deuxième parti du pays. Podemos, parti né en janvier 2014 et issu du mouvement des “Indignés”, confirme peu à peu sa troisième place. Les résultats de ce 24 mai, lui ouvrent les portes de Barcelone et de Madrid, la capitale.
Photo : Podemos- Tous droits réservés
Daniel Cohn-Bendit vient, à 70 ans, d’obtenir la nationalité française, celui-ci a reçu vendredi dernier un appel du ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve lui annonçant que sa demande, déposée en avril, avait été acceptée. “Maintenant j’ai la double nationalité franco-allemande” “En Allemagne j’étais le plus Français des Allemands, en France le plus Allemand des Français”, aussi ma bi-nationalité “correspond bien à mon identité, à mon état d’esprit”, a-t-il indiqué.
Photo : Nationaal Archief
Un leader de l’opposition, Zedi Feruzi, président de l’Union pour la paix et la démocratie, a été assassiné à Bujumbura, la capitale du Burundi, et ce, malgré la trêve décrétée par l’opposition. Le pays traverse une crise politique depuis l’annonce par l’actuel président de faire un troisième mandat, ce qui est interdit par la constitution. Des inconnus ont jeté hier trois grenades à proximité de l’ancien marché central, au milieu de la foule et des vendeurs, faisant au moins deux morts et quarante blessés.
L’attentat suicide perpétré vendredi contre la minorité chiite d’Arabie saoudite a été revendiqué par l’EI. Un kamikaze de ce groupe islamique s’est fait exploser dans la mosquée Imam Ali d’el Koudeih, en pleine prière du vendredi faisant au moins 21 morts, dont le terroriste et 90 blessés. 22 frappes aériennes ont été menées par les Etats-Unis et leurs alliés contre des cibles de l’Etat islamique depuis vendredi dont quatre près de Ramadi en Irak, une ville dont les jihadistes ont pris le contrôle cette semaine. L’Etat islamique, qui contrôle déjà Mossul et Raqqa, étend donc son territoire vers le Sud, avec les prises récentes de Ramadi en Irak et de Palmyre en Syrie.
Selon l’ONU, pas moins de 55 000 personnes ont d’ailleurs fui Ramadi depuis la mi-mai face à l’avancée des jihadistes. En Syrie, l’Etat islamique contrôle désormais la moitié du territoire. Jeudi, les jihadistes se sont emparés de Palmyre, suscitant l’inquiétude de l’ONU, non seulement pour les femmes et les enfants de la ville, mais aussi pour son patrimoine historique remontant à 2 000 ans. Les combattants islamistes auraient pénétré dans le musée de la ville, sans pour l’instant détruire les pièces archéologiques
Face à ce contexte, le Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés appelle la communauté internationale à accueillir les personnes déplacées à la suite du conflit en Syrie. Il estime à 15 millions le nombre de réfugiés syriens et irakiens déplacés dont beaucoup vivent dans la plus grande misère dans des camps dénués d’hygiène.
L’Amérique Latine n’est pas exempte de violence ; des affrontements ont eu lieu au Mexique, provoquant la mort d’au moins 37 hommes armés et de deux policiers fédéraux à Tanhuato, où un homme politique a été assassiné la semaine dernière. Le gouvernement a pourtant déjà bien renforcé la lutte contre les cartel de narcotrafiquants.
En Colombie, le processus de paix est soumis à rude épreuve, les Farc ayant décidé de suspendre leur trève, suite à la mort de 26 des leurs dans un raid des forces gouvernementales la veille. L’armée de l’air, conjointement avec l’armée de terre et la police, a bombardé un de leur camp connu pour abriter des réseaux de narcotrafiquants.
Un vent de paix a soufflé en Corée du Nord grâce à plusieurs dizaines de femmes qui, en tuniques blanches, écharpes multicolores et chants pacifiques, ont franchi la frontière la plus militarisée au monde, et diffusent leur message de réconciliation à Kaesong. Evénement rare, tant la zone démilitarisée intercoréenne (DMZ), longue de 248 kilomètres, parsemée de champs de mines et de barrières électrifiées, est difficilement franchissable.
“Nous, femmes des Corées du Nord et du Sud, mais aussi du monde, marchons pour inviter tous ceux qui sont concernés à ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire coréenne, marqué par le dialogue, la réconciliation, la compréhension et le respect, et à contribuer ensemble à une prospérité pacifique”, a déclaré Janis Alton, une des responsables de l’organisation canadienne Vow of Women for Peace (VOW).
SCI-TECH
À Saragosse, en Espagne, des scientifiques ont mis au point des bornes de recharge révolutionnaires pour voiture électrique. Les bornes rechargent une voiture en une vingtaine de minutes et le système est “wireless”, il n’utilise aucun câble.“Le système fonctionne avec des bobines qui sont dissimulées sous le sol de la borne de recharge” explique Lourdes Garcia, une ingénieure de Endesa. “C’est une technologie inductive. La bobine est alimentée par un réseau électrique. Lorsque le véhicule est placé correctement sur la borne, une connexion se crée entre la bobine et la voiture et la bobine transfert l‘énergie au véhicule. C’est un système facile à monter qui peut charger des voitures, des vans ou des bus électriques.” Les scientifiques pensent que les technologies de recharge par induction électromagnétique sont plus fiables, plus résistantes au vandalisme et plus discrètes que les bornes classiques.