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Anastasia Mikova/Yann Arthus-Bertrand : WOMAN

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8 mars , 2020

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WOMAN souligne la force intérieure des femmes et leur capacité à faire bouger les lignes malgré les injustices dont elles sont victimes.

WOMAN de Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova, récompensé en 2019 par le prix du public au festival international du film de Busan, sa sortie en France et à l’international a notamment, pour ambition de nourrir le débat à l’occasion de la Journée Internationale des droits des femmes qui aura lieu ce 8 mars 2020.

Dans cette suite à son film HUMAN,Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova nous font rencontrer, dans le cadre d’entretiens, des femmes venues de 50 pays différents, qui s’expriment face caméra. Plus de 4 000 femmes ont été filmées et 2 000 interviewées.

Des interviews des femmes très intimes, face caméra et le visage découvert. Le film, qui souligne la force intérieure des femmes et leur capacité à faire bouger les lignes malgré les injustices dont elles sont victimes, aborde des thèmes comme la maternité, l’éducation, l’indépendance financière ou encore la sexualité.

Une une prise de conscience pour Yann Arthus-Bertrand : “J’ai compris toutes les épreuves que doit traverser une femme dans sa vie. C’est vrai que je regarde les femmes de ma vie d’une façon différente. J’ai un peu de honte en moi, je n’ai peut-être pas assez respecté les femmes de ma vie. Je ne le dis pas avec fierté“. Les femmes, elles, exposent leurs histoires à la première personne. Des sujets plus violents sont aussi au centre du documentaire comme le viol de guerre ou l’excision. Ce film nous plonge dans le quotidien de ces femmes, pleine de résilience face aux épreuves.

Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova indiquent que les recettes du film vont permettrent aux femmes et jeunes filles ddu monde entier, d’être formées aux métiers des médias, notamment, avec la création de l’association Woman(s) pour “Women On Media and News School”

« Avec WOMAN, nous avons voulu donner la parole aux femmes comme cela n’avait encore jamais été fait. Ce qui nous a le plus frappé, c’est leur formidable résilience, leur capacité à surmonter les difficultés – comme si cela se trouvait dans leurs « gènes », l’a très justement fait remarquer l’une d’entre elles. Les femmes représentent la moitié de l’humanité. En nous faisant confiance, celles que nous avons rencontrées ont placé une grande responsabilité sur nos épaules : celle de faire résonner leur voix afin de plus jamais parler d’elles comme du « sexe faible ». J’aimerais aussi remercier Canon pour son soutien tout au long du projet. » Yann Arthus-Bertrand