Sidération pour susciter l’émergence de créations aux frontières des arts et des sciences, et invite le public à explorer, Anecdopolis, la cité des anecdotes sur l’Espace.
Sidération, le festival des imaginaires spatiaux veut poursuivre l’abolition des frontières entre la création artistique, le milieu scientifique et les sciences humaines. Pour cette nouvelle édition, le festival a sollicité une quarantaine d’artistes, d’auteurs et de chercheurs pour construire tous ensemble, avec parfois la complicité du public, ANECDOPOLIS, la cité des anecdotes sur l’Espace : un univers culturel et déroutant inspiré par les histoires minuscules mais néanmoins importantes de la grande histoire spatiale.
L’Observatoire de l’Espace se fonde sur son approche originale de « laboratoire culturel » pour susciter l’émergence de créations aux frontières des arts et des sciences grâce à des protocoles permettant aux artistes et auteurs de se confronter à des sources d’investigations aussi diverses que des installations spatiales, des lieux historiques, des rencontres avec des acteurs du monde spatial, ou bien encore des archives documentaires ou audiovisuelles. Le thème d’Anecdotes et faits divers, choisi cette année par Gérard Azoulay, le directeur artistique du festival, pour aborder l’Espace différemment, prend en compte les micros évènements, souvent méconnus du grand public, qui sont les maillons essentiels à l’accomplissement des exploits technologiques et des prouesses humaines lesquels sont fort médiatisés.
Le Musée des anecdotes – 23-24-25 mars
Dans le Musée d’Anecdopolis, des pièces étonnantes, incongrues, exhumées parfois de l’oubli, viennent rappeler au public des pans méconnus de l’aventure spatiale. La culasse de la voiture offerte par Matra à Youri Gagarine voisine avec un spoutnik d’André Robillard ; le casque de scaphandre en céramique de l’artiste Michel Gouéry tutoie la combinaison spatiale de Gennady Padalka, recordman du temps passé dans l’Espace ; la peinture de Chéri Samba et la sculpture de Jorge Luis Miranda Carracedo se mêlent aux carnets de Jean-Jacques Barré, pionnier de l’aventure spatiale française et les plans d’un instrument scientifique aux dessins « pataphysique » de Loïc Pantaly. Le conteur Toumani Kouyaté est le guide de ce musée imaginaire. Selon son inspiration du moment, il contera des histoires inspirées par ces objets.
La Galerie d’ethnologie – 23-24-25 mars
Depuis dix-huit ans, l’Observatoire de l’Espace du CNES, a accueilli plus d’une trentaine d’artistes et d’auteurs en résidence hors les murs ou à bord de l’Airbus ZERO-G. Pour le festival sont ici présentés des objets, des archives collectés auprès des artistes et auteurs en résidence à l’Observatoire de l’Espace. Organisée par Magdalena Ruiz-Marmolejo (conservatrice au Musée de l’Homme), cette exposition présente fétiches, parures du corps, traces d’un contenu immatériel ou encore objets personnifiés.
La maison des archives – 23-24-25 mars
En immersion dans les archives audiovisuelles du Cnes, un artiste propose une création vidéo sur la vie au quotidien dans les installations spatiales terrestres. Un projet en partenariat avec Le Fresnoy, studio national des arts contemporains.
Sidération, le festival des imaginaires spatiaux
Du 23 au 25 mars 2018 à Paris
Centre National d’Études Spatiales
2, place Maurice Quentin
75001 Paris