Sean Hart “L’amour existe”
Après avoir investi les allées du métropolitain à Paris en 2014, Sean Hart descend dans le métro lyonnais pour y dévoiler une quinzaine d’œuvres, qui seront visibles jusqu’au 18 février 2016, le Sytral, autorité organisatrice des transports en commun, ayant décidé de laisser un artiste s’exprimer au sein du réseau. C’est effectivement la première fois que l’autorité organisatrice des transports en commun de Lyon a choisi de laisser carte blanche à un artiste.
Le travail de cet artiste street-art sera visible dans les stations Bellecour, Charpennes, Croix-Rousse, Part-Dieu, Saxe-Gambetta et Vieux-Lyon, mais également à l’arrêt de tramway La Doua et dans une centaine de bus, cherchant à stimuler la “réflexion” et “l’évasion” des voyageurs pris dans la course au temps.
Son travail consiste «à extraire en très grand format, sous forme de collage, des textes issus des quatre spectacles» d’Etranges étrangers, mis en scène par Philippe Vincent pour sa compagnie Scènes Théâtre Cinéma, en résidence au Théâtre du Point du Jour jusqu’à fin mars.
Pendant un mois, les couloirs du métro lyonnais vont donc devenir une galerie d’expression revêtue des fameux slogans blancs sur fond noir du street artist. Au rythme de “Lever les paupières“, “L’amour existe“, “J’avance moins rapidement que je voudrais mais j’avance“, les lyonnais vont ralentir le pas sous l’effet de ces phrases tant philosophiques que poétiques. Gérard Collomb, le maire de Lyon, a salué l’événement sur son compte twitter.
Cela fait presque vint ans que Sean Hart, poète urbain tantôt photographe tantôt graffeur, donne aux villes qu’il arpente des envolées méditatives. Paris, Dakar, Rio ou encore Johannesburg, se sont habillées de ces oeuvres sur papier en très grand format utilisant toujours la même police de caractère. La fragilité inhérente à la matière fait partie du jeu, “L’éphémérité de l’oeuvre c’est quelque chose qui ne me dérange pas.” déclare le street artist.
Après avoir investi les allées du métropolitain à Paris en 2014, Sean Hart descend dans le métro lyonnais pour y dévoiler une quinzaine d’œuvres, qui seront visibles jusqu’au 18 février 2016, le Sytral
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