Rinat Shaina Davidovich présente Egnima

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1996
Rinat Shaina Davidovich
Rinat Shaina Davidovich

Les différents langages employés par Rinat Shaina Davidovich, tant dans le processus que dans le résultat, tentent de matérialiser les énigmes universelles et de questionner notre perception de la présence et de l’absence, de ce qui existe et de ce qui a disparu, entre réalité et souvenirs. La matérialité, le tangible ou le visible est évoqué dans son travail à travers les corps, les objets, le matériau, tandis que l’immatérialité convoque tous les éléments non physiques qui composent notre identité comme les sentiments, les souvenirs, la perception innée du monde des autres et de soi. Les photographies de Rinat Shaina Davidovich sont réalisées par le biais d’un processus d’exposition partielle avec un accent particulier mis sur le manque, sur ce qui relève de la disparition. L’artiste photographie d’abord des objets ressemblant à des fossiles dont elle fait des moulages en béton, sable, pierre et autres matériaux de construction. Elle photographie ensuite des images de fossiles, fragments humains, pour lesquels elle utilise des masques qu’elle fabrique, à partir de moulages de têtes, en béton coulé ou avec d’autres matériaux. L’artiste intervient dans un champ à la croisée de l’architecture et des arts plastiques. Venant du domaine de l’architecture, elle relie et fait interagir différents processus de travail en manipulant et associant divers médias et types de matériaux. Rinat Shaina Davidovich se décrit comme une personne ambivalente menant une double vie dans un monde à la fois intérieur et extérieur. Sa pratique artistique est un moyen pour elle d’exprimer cette dualité. Tout son travail se situe dans l’entrezone qui existe entre matérialité et immatérialité. L’exposition Enigma traite de matérialité figée dans le temps, soulevant des questions de frontière, de fugacité et de biodégradation. Rinat Shaina Davidovich vit et travaille à Tel Aviv – Israël. Daniella Talmor – commissaire indépendante, et ancien commissaire en chef du Musée d’art contemporain de Haïfa.

L’association Mémoire de l’Avenir :

Mémoire De l’Avenir regroupe des artistes et des chercheurs autour d’un programme d’actions interindividuelles interculturelles et à vocation artistique, culturelle et pédagogique. Son but est de transmettre, auprès de toutes les générations, un message d’apaisement, d’ouverture et d’acceptation des différences pour favoriser la compréhension mutuelle des cultures et des individus pour un meilleur vivre ensemble. Mémoire De l’Avenir utilise les arts et le patrimoine culturel comme outils de réflexion et d’éducation dans une participation active et créative, encourageant le dialogue, la liberté de pensée et d’expression autour des thèmes sociétaux tels que la laïcité, la citoyenneté, le respect des différences, des similitudes et des traits universels…

L’association développe trois pôles d’activités en France et à l’étranger (Allemagne/ Israël/ Jordanie/Palestine/ Turquie/ Sénégal/ Afghanistan …):

– Pôle Recherche & Ressources
– Pôle Pédagogie
– Pôle Manifestations artistiques

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Egnima
Exposition du 08 avril au 07 mai 2016

Vernissage : Vendredi 8 avril à partir de 19H

– 20H présentation de l’exposition avec l’artiste
– 20H30 performance « Jeu et théorie du Duende »- RODRIGO RAMIS – Préambule – Le rituel du café

Rodrigo Ramis présentera la pièce dans une soiré e dédiée le 15.04.2016 – 20H

Mémoire de l’Avenir
Espace inter-culturel pluridisciplinaire
45/47 rue Ramponeau
75020 Paris

http://www.memoire-a-venir.org

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