Une exposition exclusivement consacrée à Richard Orlinski, l’un des sculpteurs français contemporains dont la notoriété conduit à des records d’enchères, parmi les collectionneurs du monde entier. Du cœur de la station jusqu’au sommet des pistes, « Orlinski 1850 » bousculera les codes habituels d’une exposition. Entre le 8 décembre 2012 et le 26 avril 2013, elle offrira un spectacle grandiose, à la hauteur des œuvres de l’artiste.
Orlinski, L’impact visuel et les pouvoirs de l’art
Richard Orlinski, la quarantaine séduisante, est incontournable. Son approche de la sculpture émerge, dans l’art contemporain, au fil de créations à fort impact visuel, qui distillent un flux d’interrogations et d’espoirs sur notre propre perception du monde et de l’art. Les critiques ont remarqué Orlinski, tout d’abord, pour son « Crocodile », pièce phare de son concept « Born Wild ».
Aux yeux de l’artiste, le crocodile renvoie à la partie la plus archaïque de notre cerveau, le cerveau reptilien, siège de nos instincts les plus bas, de nos pulsions les plus sombres. En représentant l’animal, transcendé par le perfectionnisme de l’art, Orlinski exprime sa quête existentielle : dominer la sauvagerie, l’adoucir tout au moins, en la détournant des élans primitifs.
« En créant, je libère mon énergie positive, confie-t-il, je voudrais que mes créations aident les hommes à canaliser leurs pensées noires, qu’elles les transforment en beauté ».
Passionnément engagé dans notre époque, l’artiste dénonce, aussi, les travers de la société de consommation de masse. En écho au courant Pop Art, il puise son inspiration dans notre cadre de vie, dans notre environnement –animaux sauvages, objets et accessoires de notre quotidien, icônes d’aujourd’hui- qu’il s’emploie à sublimer par la magie de l’art.
Avec un penchant certain pour le monumental, tout en étant parcourues de reflets délicats, de subtiles arêtes finement ciselées, les sculptures de Richard Orlinski brillent, vivent et vibrent, dans le regard de l’autre. Issues essentiellement de matériaux d’aujourd’hui (résine, aluminium), elles peuvent naitre, aussi, de la noblesse traditionnelle du marbre, de la pierre, du bronze, des métaux précieux.
« Orlinski 1850 », l’ivresse du ski et l’émotion esthétique
Courchevel, et certains de ses sommets, seront comme habités par l’impressionnante présence de ces sculptures étonnamment disséminées entre ciel et champs de neige, parfois à plus de 2000 mètres d’altitude. Tout en haut de la Vizelle (altitude 2 659 m), le « LOUP BLANC » (3m.) surprendra les skieurs, à l’arrivée des remontées mécaniques. De même que « l’ELEPHANT » (4m50), au sommet des Chenus (altitude 2 240 m) !
Et, au fil de leur promenade, dans la station, les hivernants pourront découvrir d’autres sculptures de l’artiste, tout aussi célèbres que spectaculaires … « Superman », « Panthère », « L’aigle », « le Kong en alu poli », » le Kong blanc », « le Dragon »…
« Orlinski 1850 » est une exposition initiée par la Galerie Bartoux, en étroite collaboration avec l’office du tourisme de Courchevel et la société des 3 vallées.
Elle devrait être l’un des évènements majeurs de la saison. Tout comme « L’art, au fil des sommets », qui, l’année dernière, avait transformé la station en un véritable musée à ciel ouvert !
- Exposition du 8 décembre 2011 au 26 avril 2013