Pâques en fête au château de Vaux-le-Vicomte

Vivez Pâques autrement au Château de Vaux-le-Vicomte !

Une chasse aux trésors culturelle et chocolatée au gré des continents y est organisée ; un jeu de piste, de pays en pays pour une découverte des traditions pascales en Angleterre, Allemagne, Slovaquie, Ukraine et au Québec, vous fera gagner des chocolats Leonidas en réalisant un voyage merveilleux aux quatre coins du jardin à la française dessiné par Le Notre.

Des animations familiales et des ateliers gourmands rythmeront également ces journées ainsi qu’une performance d’artistes contemporains qui reviseront l’oeuf de Pâques de toute taille, le Château renouant avec sa tradition de mécène des arts et se transformant en véritable théâtre de création.

Après une période de résidence pour s’inspirer des lieux, six artistes internationaux : Vincent Abadie Hafez, Kashink, Otezki, Mina Hamada, Charlotte L’Harmeroult et Djamal Oulkadi crèeront leurs oeuvres ovoïdes devant le public et dans les pièces du château.

Mina Hamada

Née en Louisiane, Mina Hamada a grandi à Tokyo. Son travail combine les innuences de I’Onent et de l’Occident. Elle peint en improvisant. Sans aucun dessin préparatoire, cette artiste se lance dans une création inventant son sujet à l’instant où le travail plastique prend forme.

Djamel Oulkadi

Son travail se rattache à l’abstraction arabo-musulmane qui tente d’éviter l’image et la représentation humaine aussi bien qu’à certaines oeuvres de l’Op Art où l’oeil est sollicite dans le déplacement des espaces qu’il essaye de fixer. Artiste mathématicien, Djamel Oulkadi travaille avec les notions de fractales.

Otezki

Otezki, de son vrai nom Wojciech Kofacz est diplômé de l’école des Beaux Arts de Wroclaw en Pologne. Il est infiuencé par la culture slave et les représentations folkloriques, sa peinture créée des cosmologies animistes et insère les esprits de la faune et de la flore dans nos citadelles urbaines.

Charlotte L’Harmeroult

Baignée dès le plus jeune âge dans un milieu créatif avec une mère styliste et un père photographe, Charlotte L’Harmeroult commence sa vie d’artiste à New York, expose à Washington, Londres, Bruxelles et Berlin avant de s’installer à Bordeaux. Son travail s’empare des thématiques évanescentes et cherche à faire surgir l’invisibilité des émotions humaines. Elle n’a de cesse de poursuivre une recherche d’un certain tracé plastique du degré métaphysique du monde.

Vincent Abadie Hafez

Vincent Abadie Hafez fait partie de cette lignée d’artistes qui mêle l’art de la calligraphie à celui de la peinture. A la croisée de l’Orient et de l’Occident, Vincent pratique l’art de la lettre pour sortir du figuratif et atteindre un degré d’abstraction de l’écriture. Son travail évoque le dialogue et la transmission des voix de nos ancêtres.

Kashink

Kashink Maeva est une femme qui porte la moustache. Elle peint d’immenses personnages protéiformes aux yeux multiples, baignant dans une vaporeuse esthétique composée d’effluves païennes, d’histoire et de folklore. Son travail révèle un nouveau degré du baroque. Elle questionne nos identités et les systèmes qui les constituent.

Une performance inédite dans ce joyau du XVIIe siècle. Cette collaboration s’effectue sous le commissariat d’Aleksandra Smilek, directrice de la galerie Jed Voras.