La première fois qu’on entend Nina Attal, on s’imagine une grande diva plantureuse, née à Memphis ou sur les bords du Delta. Mais la valeur du coffre n’attend ni nombre des années, ni les kilos surnuméraires. Cette voix déchaînée et puissante, quelque part entre Aretha Franklin et Chaka Khan sort bien de la bouche d’une toute petite parigote de 22 ans, sanguine et grande gueule, qui a le rythme (‘n’ blues !) dans la peau.
Avec l’expérience de ses 300 concerts et l’irrévérence de ses 22 ans, Nina Attal envoie bouler les chapelles. Prodige précoce du blues, considérée à 16 ans comme l’une des voix les plus prometteuses des douleurs pentatoniques, là voilà désormais en furie fort en gueule du funk. Sur son deuxième album « Wha », produit à New York par Philippe Devin et Jerry Barnes, bassiste de Chic et accompagnateur à tout faire de la scène black US, elle lance un jam surpuissant entre B.B. King et Stevie Wonder, Albert Collins et Chaka Khan dans un déluge de Rhodes, de guitares et de cuivres étincelants.
La demoiselle revient avec un deuxième album à la rentrée, WHA, enregistré dans le mythique Avatar Studio avec Jerry Barnes, bassiste de Chic et Steve Jordan, percussionniste de Michael Jackson entre autres. La classe !
Pour présenter ses nouveaux titres, elle donne un concert le 7 octobre prochain au Divan du Monde avec Jon Malkin en première partie. Une soirée qui s’annonce groovy et explosive.
Le Divan du Monde
75 Rue des Martyrs – 75018 Paris
Le site officiel de Nina Attal : www.ninaattal.com
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