Pour Mouna Rebeiz, la question de l’égalité ne se pose pas, et elle n’a pas à être posée. La femme est l’être d’importance qui créé la vie, apporte sa sensibilité et sa générosité au monde de l’homme, celui-ci se méprennant bien souvent quant à son propre rôle .
La Saatchi Gallery de Londres accueillera Mouna Rebeiz du 23 février au 9 mars 2015 pour son exposition intulée « Le Tarbouche ». S’il souligne et fête l’importance de la femme dans l’univers humain, sa beauté charnelle et son intelligence, l’égalité entre les sexes, la continuité de la vie dans la maternité, le Tarbouche, symbole de virilité Moyen Oriental, revêt dans les compositions picturales de Mouna Rebeiz, le rôle d’un intéressant perturbateur. En coiffant ainsi l’essence féminine, “Le Tarbouche”, vient aussi de par sa forme, son rouge flamboyant et sa provocation, encourager le questionnement en lui apportant, une réponse réaliste à la représentation sociale classique de la femme.
Pour Mouna Rebeiz, la question de l’égalité ne se pose pas, et elle n’a pas à être posée. La femme est l’être d’importance qui créé la vie, apporte sa sensibilité et sa générosité au monde de l’homme, celui-ci se méprenant bien souvent quant à son propre rôle . L’un doit composer avec l’autre dans une intelligence collaborative et altruiste, dans un partage des émotions, dans la création d’un univers plus fraternel, tout simplement plus beau, plus abouti.
Mouna Rebeiz comme elle le dit travaille, à l’ancienne, couche après couche, de transparence en transparence, soit de façon très académique soit de façon plus abstraite, plus enlevée. Les corps sont beaux, charnels, ils s’interpellent, nous interpellent.
Mounaz Rebeiz dit que les corps sont plus admirables nus que voilés. La femme pour rayonner doit être libre de son corps, de ses mouvements, de ses pensées. Avec les 19 toiles que Mouna Rebeiz nous propose dans cette exposition, elle nous emmène aux confins de l’Orient et de l’Occident, aux frontières de l’infiniment beau.
Mouna Rebeiz
Dès sa plus tendre enfance, Mouna Rebeiz, issue d’une famille d’artistes fait preuve d’une créativité débordante et montre un intérêt particulier pour les Arts Plastiques. Elle grandit à l’ombre de musiciens, peintres et poètes qui influenceront sa peinture où vibrent les notes et les vers qui ont bercé son enfance. Fascinée par l’Être Humain et sa psyché, elle suit des études de psychologie à la Sorbonne et à l’université Saint-Joseph de Beyrouth. Après avoir complété sa maîtrise en psychologie, elle fonde une famille et passe la plus grande partie de son temps à voyager entre Europe et Amérique du Nord. En 1995, Mouna s’inscrit à l’atelier Cépiade puis rencontre Alix de la Source conférencière au Louvre et spécialiste de la technique des peintures du XVIIIe siècle, qui l’initiera aux techniques des grands maîtres et l’aidera à se trouver. De cours de patines aux cours Renaissance, d’Abraham Pincas peintre et directeur des Beaux Arts de Paris à Mohamed Rawas grand peintre libanais et professeur aux Beaux Arts de Beyrouth, Mouna parfait sa technique et capture dans ses oeuvres l’énergie et la vie.
Mouna a exposé principalement à Paris, au Salon des Indépendants, chez Daniel Besseiche Gallery, à la Galerie Hubert Konrad, la Galerie Pierre Alain Challier, et la Fondation Paul Ricard. Mouna a exposé d’abord à Londres dans le cadre d’Art 13: avec la Galerie Meshkati Fine Art. La Saatchi Gallery sera sa première exposition solo à Londres..
Mouna Rebeiz
Mouna a exposé principalement à Paris, au Salon des Indépendants, chez Daniel Besseiche Gallery, à la Galerie Hubert Konrad, la Galerie Pierre Alain Challier, et la Fondation Paul Ricard. Mouna a exposé d’abord à Londres dans le cadre d’Art 13: avec la Galerie Meshkati Fine Art. La Saatchi Gallery sera sa première exposition solo à Londres.