Du 5 mai au 25 juillet, la fondation Calouste Gulbenkian à Paris accueille l’exposition Modernités. Photographie brésilienne (1940-1964).
Modernités. Photographie brésilienne nous fait découvrir le Brésil à partir des années 1940, avec la seconde guerre mondiale. À cette période, des milliers d’émigrants arrivent au Brésil, bouleversant et modernisant tous les secteurs de la société brésilienne.
Les clichés des quatre photographes qui couvrent l’exposition plongent les spectateurs au coeur du Brésil des années 1940.
L’exposition est donc composé d’oeuvres de quatre photographes : Marcel Gautherot (1910-1996), parisien issu du mouvement ouvrier qui nourrissait entre autre une réelle admiration pour les oeuvres de Le Corbusier. Hans Gunter Flieg (1923), juif allemand qui avait migré au Brésil afin de fuir le nazisme et qui s’y est spécialisé dans la photographie industrielle. Thomas Farkas (1924-1990), hongrois émigré au Brésil, le plus connu et le plus avant-gardiste des quatre. Le dernier, se nomme José Medeiros (1921-1990). Attentif au changement et aux ruptures sociales, c’ est l’un des maitres du photojournalisme brésilien du 20ème siècle.
Alors que le Brésil est synonyme de couleurs, les photographies exposées sont uniquement en noir et blanc, ce qui permet au spectateur de (re)découvrir le Brésil sous un autre jour. Entre les rites d’initiation, les ports fluviaux, les tribus indiennes, l’Amazonie encore vierge, le Carnaval de Rio, les fêtes populaires, les industries et usines et bien d’autres, l’exposition raconte l’histoire du Brésil à une époque qui a pris fin avec le début de la dictature militaire en 1964 : la vie quotidienne des brésiliens, ainsi que tout le processus de modernisation du pays.