Hydra, île d’art et de culture présente cet été l’installation in-situ de Maria Tsagkari, lauréate du premier Prix de la Jeune Scène Artistique Méditerranéenne
L’île d’Hydra est un lieu de référence pour l’art contemporain international, accueillant chaque été des expositions internationales de haut niveau grâce à l’investissement de différents mécènes et collectionneurs. Hydra est une île grecque du golfe Saronique, au sud d’Athènes, dans la mer Égée, en face de la péninsule de l’Argolide. Le samedi 2 juillet à Hydra, sera inaugurée l’installation in-situ de l’œuvre de Maria Tsagkari, créée spécialement par l’artiste, produite par HYam et réalisée en collaboration avec les artisans locaux.
Le projet de la jeune artiste grecque, attentive au caractère singulier de l’île, est lié à ses recherches sur « The New Green ». Maria Tsagkari qui avait ciselé des jardins-installations de cendres, tissé des tapis éphémères aux sinuosités végétales, dessiné des labyrinthes sur un aluminium glacé, poursuit ses recherches sur la symbolique et la possible transformation de l’espace vert. The Blue as The New Green… Et si une société scientifique était un jour capable de transformer l’ADN des plantes corrigeant ainsi la vision de la nature et plus largement la perception du monde… Le visiteur découvrira au creux des rochers d’Hydra un jardin bleu asymétrique et anarchique, allusion au philosophe allemand Heinrich von Ofterdingen et à son roman inachevé de Novalis, dans lequel un jeune troubadour abandonne tout pour la quête d’une petite fleur bleue qui hantait ses rêves, symbole de la vie idéale et de la poésie pure. Le projet HYam (HYdra for artists of the mediterranean) a été créé en 2014 par Pauline Simons pour accompagner les artistes émergents issus de pays de la Méditerranée dans la promotion de leur travail sur la scène internationale.
Maria Tsagkari vit et travaille à Athènes. Depuis 2011, elle est professeur dans l’atelier de Nikos Navridis, à l’école des Beaux-Arts d’Athènes. Elle a participé à plusieurs expositions notamment “A fresh, a new generation of greek artists” au Musée d’art contemporain d’Athènes en 2014 et plus récemment en 2016, “War party” au Royal Military Museum, Bruxelles et Remember the present, au Centre d’art contemporain Le Lait à Albi. Elle a également participé à deux résidences : en 2015 au Warp, contemporary Art Platform, Belgium dans le cadre de la Triennale d’architecture, et en 2016 au centre d’art contemporain Le Lait à Albi.
Photo : Maria Tsagkari
“A voir aussi sur Hydra :
DESTE Foundation / Project Space Slaughterhouse
L’ancien abattoir (The slaughterhouse) qui, autrefois, bavait du rouge dans la mer Egée est, depuis 2008, l’un des lieux artistiques de l’île d’ Hydra grâce à la DESTE Foundation et au collectionneur Dakis Ioannou, son président. L’espace est dans son jus : les stalles où patientaient les bêtes, les crochets et cordes où elles se balançaient, les murs depuis longtemps lézardés… A chaque artiste invité d’en tirer parti. Après Urs Fischer, Pawel Althamer, Paul Chan c’est au tour de Roberto Cuoghi d’occuper cette enclave singulière. Putiferio Project par Roberto Cuoghi
Hydra School Projects, Hydra School :
Comme chaque année, depuis plus de dix ans, Dimitris Antonitsis, artiste et curateur escorté par la NEON Foundation, organise chaque été des expositions thématiques dans l’ancien lycée d’Hydra. Dans les anciennes salles de classe, elles aussi dans leur jus, il met en scène les oeuvres d’artistes grecs et étrangers, connus et moins connus. Exposition été 2016 “Bibelot, Obsession with objects”