Maïa Mazaurette : Une ode au corps masculin et au phallus. Montrer que l’homme est désirable et placer celles et ceux qui le regardent et l’admirent dans la position de sujets du désir et non plus d’objets.
Oui j’aime les femmes, bien plus que les hommes.
Oui j’aime les femmes, bien plus que les hommes.
Pourquoi me direz-vous ? J’aime la conscience des femmes à exister et à partager, à aimer et à concevoir, à dire, à faire, à créer, à imaginer, à nous rendre la vie imprévisible et cela de la plus belle des manières. Sans les femmes que ferions-nous, nous les hommes ? A part nos branlettes habituelles, nous n’existerions pas. Car sans la femme il n’y a point d’homme.
Ces hommes qui nous gouvernent partout dans le monde et qui nous entraînent chaque jour dans le pire. Cela suffit ! Ils nous faut des femmes dans tous les prises de décision. Oui les femmes ne sont pas toujours gentilles et je le sais. Mais elles sont brillantes, innovantes, captivantes, à la recherche du bien être, du bien vivre dans le respect de l’autre.
De fait l’homme et le pendant de la femme et réciproquement. L’un ne devrait pas aller sans l’autre. Beaucoup plus de femmes ont changé le monde avec intelligence, que d’hommes l’ont fait dans la cruauté. L’amour de l’homme pour le sexe féminin est bien souvent binaire, brutale et vulgaire, sans autre finalité que d’avoir tirer son coup.
Comme le dit Barbara Polla, le jour où l’homme comprendra qu’il n’est pas qu’un tireur mais que lui aussi fait partie de la vie qu’il insuffle, il ne sera plus qu’un simple reproducteur, mais un être capable d’émotion et de compassion.
Je rencontre souvent des femmes dans mon travail, qui comme Barbara Polla conjugue les artistes dans ce qu’ils ont de mieux, qui les aide à s’exposer et à exister davantage au yeux de plus grand nombre. De plus Barbara sait lire, raconter et écrire des partitions et des histoires de vie, qui servent à la réflexion de tout à chacun. Galeriste et plein d’autre chose encore, elle reçoit chez elle des créateurs et des créations.
Actuellement toujours dans sa quête de recherche sur les plaisirs de la vie, elle m’a proposé la rencontre avec une autre non moins célèbre femme qu’est Maïa Mazaurette.
Maïa Mazaurette journaliste, chroniqueuse, auteure est aussi plasticienne, à passer de nombreux mois à mettre sur papier le corps, et le sexe masculin. Ce n’est pas du tout un exercice de style, mais une véritable approche du pénis dans ce qu’il a de beau et d’élégant, dans la pudeur de l’homme qui se montre ainsi à la femme. Maïa Mazaurette plus que d’autre sait de quoi elle parle, et c’est vrai qu’elle parle admirablement du sexe dans tout ce qu’il a de bon et de beau, et pour aussi dire que l’homme est désirable “de placer celles et ceux qui le regardent et l’admirent dans la position de sujets du désir et non plus d’objets“.
Et comme le dit Barbara Polla : “Une position féministe certes, mais aussi et surtout une position future, ouverte, joyeuse, partagée, qui rend d’emblée obsolète bien des controverses.”
Ces oeuvres réalisées à New York, sont à découvrir dans le cadre intime de l’appartement de Barbara Polla à Paris, avant qu’elles ne soient présentées à la galerie Analix Forever à Genève.
Maïa Mazaurette publie deux livres en ce début janvier : Le Sexe selon Maïa, aux éditions de la Martinière, et Sortir du Trou, Lever la Tête, chez Anne Carrière.
Voir aussi sur artsixMic (Interview) :Le Sexe selon Maïa : Et si on décomplexait notre sexualité ?
Contact : barbara.s.polla@gmail.com
À lire aussi : Apologie de l’inversion, un texte de Barbara Polla à propos des oeuvres de Maïa Mazaurette, in : Curiosités Contemporaines, Ed. Lisa Toubas, 2019.
Maïa Mazaurette : Une ode au corps masculin et au phallus
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