l’Onde – Théâtre et Centre d’Art : la fête des Mômes et L’arbre à Malice

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    Matali Crasset

    Fort du succès de sa première édition, l’Onde – Théâtre et Centre d’Art propose un nouveau weekend entièrement consacré aux enfants, de 18 mois à 9 ans. Pour cette seconde édition, l’Onde a collaboré avec la Maison du conte de Chevilly-Larue et le Surnatural Orchestra. Au programme : contes, ciné-concerts, spectacles, siestes musicales s’enchaîneront dans tous les espaces de l’Onde, pour le plaisir des petits et des grands.

    Pour varier les plaisirs, la mezzanine se transformera en espace lecture grâce à un large choix de littérature enfantine suggéré par la Médiathèque de Vélizy-Villacoublay tandis que des ateliers d’arts plastiques (Les rondes du samedi) seront proposés par le Centre d’Art-Micro Onde. Un grand bal des familles clôturera ce week-end sur la Grande Scène.

    matali crasset

    Pour la deuxième édition de fête des Mômes, Micro Onde renouvelle l’invitation annuelle d’un designer à créer le sapin de Noël de l’Onde. Le sapin constitue l’espace symbolique autour duquel se cristallisent tous les rendez-vous de Noël. Autour de lui, s’organise les rencontres et les dîners familiaux, c’est aussi le lieu où s’échangent les cadeaux le soir du réveillon. Le sapin est plus particulièrement le terrain de jeux et de fantasmes privilégié des enfants. Désireux de renouveler l’image poussiéreuse de Noël, le designer est invité à concevoir un sapin d’un autre type. Sa proposition incite à dépasser l’objet commémoratif de cette tradition pour en revisiter les codes esthétiques. Pour cette édition, la designer matali crasset créer « L’arbre à Malice ». matali crasset (1965) est une designer française internationalement reconnue. Son travail s’est imposé à partir des années 1990 comme le refus de la forme pure. Il se conçoit comme une recherche en mouvement, faite d’hypothèses plus que de principes. Elle collabore avec des univers éclectiques, de l’artisanat à la musique électronique, de l’industrie textile au commerce équitable. Au début, on disait de son travail qu’il était ludique, un terme qu’elle n’appréciait guère. Il a fallu une discussion avec un sociologue pour qu’elle découvre le vrai sens du mot : « qui expérimente le monde », et qui correspondait tout à fait à ses recherches. matali crasset a passé son enfance dans un petit village du nord de la France, dans une ferme où le travail et la vie étaient intimement liés. La designer vit et travaille aujourd’hui à Paris entourée de son mari et de ses enfants qui sont pour elle une source d’inspiration permanente. Son nom d’artiste vient en outre de la prononciation écorchée de son prénom par des enfants lors d’un atelier. Depuis, elle dit ne plus pouvoir s’envisager autrement qu’en « Matali ».

    • Du 8 au 22 décembre 2012

    Micro Onde – centre d’art de l’Onde