L’Hôtel Lutetia poursuit sa vocation de grand hôtel amateur des Arts. Depuis début septembre, l’hôtel est traversé par les effluves de Parfum d’Empire, créateur d’essences rares et de parfums uniques : une découverte des matières premières et un voyage spirituel, le tout combiné à une sublime exposition de photographies de Fabrice Leseigneur – une promesse de raffinement et de plaisir en cette deuxième édition des Rives de la beauté – www.rivesdelabeaute.com
En octobre, pour sa douzième année d’existence et fort du succès de la dernière édition, le Parcours Saint-Germain-des-Prés poursuit son partenariat avec la plus grande manifestation parisienne d’art contemporain qu’est la FIAC et décide de mettre l’accent sur des visites plus ciblées et privées en collaboration avec chacun des partenaires. De nouveaux artistes sont ainsi invités à exposer, à produire des oeuvres originales et à organiser des rencontres dans les grandes enseignes du quartier, perpétuant ainsi la tradition d’une rive gauche prospère culturellement. Au Lutetia, ce seront les élèves de l’Ecole des Beaux-arts qui prendront d’assaut les lieux publics – sculptures, peintures, photographies, animations vidéos… – www.parcoursaintgermain.com
Dès le mois de novembre, l’Hôtel Lutetia participera au Mois de la photo et proposera une exposition originale de l’artiste montpelliérain Jean-Baptiste Senegas – tel un explorateur du XIXème siècle, le photographe est parti dans le monde animal à la recherche de ce qui a toujours passionné l’homme : apprivoiser la bête. En utilisant des procédés anciens, comme l’ambrotypie par exemple, Jean-Baptiste Sénégas crée un monde où le sujet semble suspendu dans le temps. Son travail pose des questions pertinentes sur le besoin de l’homme d’exhiber des trophées, symboles de sa puissance .
En décembre, c’est le sculpteur français Mauro Corda qui installera ses oeuvres monumentales comme autant de clins d’oeil dédiés à la fête et à la bonne humeur : ses figures mêlent l’élégance d’une épure classique à la modernité bondissante, au-delà, questionnent l’identité et le corps dans des états extrêmes, traduits selon les ressources des matériaux qu’il privilégie. Renommé en France et à l’étranger, Mauro CORDA expose seul depuis 1989, aux quatre coins du monde, tandis que musées, ministères, fondations et collectionneurs des plus prestigieux, s’arrachent ses oeuvres.
Simultanément et jusqu’à début 2013, sur les murs de la Brasserie du Lutetia, carte blanche est donnée à deux photographes inspirés par la beauté de Paris :
- Maxime Hibon : pour ce jeune photographe rompu aux codes de l’image, la ville est un miroir de culture, reflet d’un imaginaire transcendé et troublant. Paris est sublimée : elle subjugue – « Paris est un rêve » – jusqu’au 31 octobre.
- Christian Deroche : il déclare sa flamme à la Ville des Lumières en recherchant la beauté et le design dans ce que Paris a produit, dans le très grand ou le très petit, que l’oeil fatigué de cette accoutumance ne distingue plus. – « Figures Urbaines » – jusqu’à janvier 2013.