Les vies de Jack London : Publié à l’occasion du centenaire de la mort de l’écrivain, cet ouvrage retrace au travers d’une iconographie exceptionnelle, ce destin hors du commun.
Les éditions de La Martinière vont sortir, courant octobre, un livre consacré à celui qui fut l’un des grands maîtres du roman d’aventures, à qui l’on doit entre autres L’Appel de la forêt, Croc-Blanc et Martin Eden : Jack London (1876-1916).
Deux grands noms se sont associés à la réalisation de ce livre, le président de la Jack London Society et directeur de publication de la Collection Jack London aux éditions Phébus et spécialiste de son œuvre, Noël Mauberret, et le cinéaste Michel Viotte, réalisateur d’une quarantaine de documentaires destinés à la télévision et réalisés dans diverses régions du monde (Afrique, Groenland, Amérique du Nord, Amérique Centrale, Australie, Nouvelle-Zélande), de genres très différents mais avec pour points communs l’aventure, la découverte, la mémoire et la création artistique, qu’elle soit picturale, littéraire, cinématographique, théâtrale ou musicale.
Publié à l’occasion du centenaire de sa mort, cet ouvrage est d’autant plus captivant qu’au-delà de la découverte de son auteur, il nous plonge dans une Amérique qui s’ouvre à l’industrialisation et qui s’apprête à devenir dans quelques décennies la première puissance mondiale, Jack London ayant été un membre actif des grandes évolutions que connait le pays : politiques, culturelles et sociétales.
Homme d’exception aux parcours multiples, il vient au monde en 1876, l’année où les Etats-Unis fêtent leur centenaire et achèvent leur conquête de l’Ouest. Embarqué très jeune pour chasser le phoque au large des côtes du Japon, cette première épopée forgera son tempérament d’aventurier et lui donnera matière à écrire son premier roman. Les années suivantes sont des années d’errance avec des vagabonds ce qui lui vaut un passage en prison, puis il devient socialiste, participe à la ruée vers l’or du Klondike mais, malade du scorbut, sera rapatrié. En 1903, son livre, « L’Appel de la forêt » remporte un succès fou tout comme « Croc-Blanc » l’année suivante. Il se fait alors construire un bateau et part faire un tour du monde. Il écrit « Martin Eden », roman d’inspiration autobiographique, considéré comme son chef-d’oeuvre. De retour en Californie il organise un voyage autour du Cap Horn, puis meurt le 22 novembre 1916 d’une overdose de médicaments.
La vie de Jack London est celle d’un aventurier au long cours, un pirate qui devient chercheur d’or, un reporter photographe de la guerre russo-japonaise, du tremblement de terre de San Francisco de 1906 ou de la révolution mexicaine, un socialiste engagé qui parcourt le monde à bord de son voilier le Snark puis veille sur son exploitation agricole de la vallée de Sonoma… Jack London fut tout simplement un personnage, un grand.
Parallèlement au livre, une exposition “Jack London dans les mers du Sud” sera présentée au musée de la Vieille-Charité à partir de juin 2017 à Marseille, et le documentaire-fiction réalisé par Michel Viotte “Jack London, une aventure américaine” sera diffusé sur ARTE en décembre 2016, à l’occasion de la célébration du double anniversaire (1876-1916).