Réalisées spécialement pour Coca-Cola à l’occasion des Jeux Olympiques de Londres 2012, du 27 juillet au 12 août, les «Bouteilles ADN Coca-Cola» de Laurence Jenkell, seront présentées au Club France.
A l’occasion des Jeux Olympiques de Londres, l’artiste réalise une nouvelle oeuvre qui s’inscrit dans la lignée de ses précédentes réalisations tel que le Bonbon-Objet de JENKELL, aujourd’hui reconnu à international (un sujet alliant simplicité et universalité avec les bonbons drapeaux qui interrogeaient déjà sur la question de l’identité d’une nation).
Aujourd’hui, avec ses «Bouteilles ADN Coca-Cola», sculptées aux couleurs des anneaux olympiques, Laurence JENKELL illustre la notion de l’identité d’une marque de renommée internationale telle que Coca-Cola.
Laurence Jenkell vit et travaille à Vallauris, sur la Côte d’Azur. Sa rencontre avec Arman a été déterminante dans sa jeune carrière. Après les « inclusions », elle met au point le procédé du « wrapping » qui va lui ouvrir d’autres voies esthétiques.
Sa démarche artistique s’inspire du Nouveau Réalisme et du Pop Art. L’artiste se situe aussi dans cette lignée de créateurs qui utilisent l’imagerie Kitsch dans leur travail comme Jeff Koons, Takashi Murakami ou d‘autres qui ont délibérément développé leurs oeuvres au sein de cette esthétique.
L’objet bonbon va être en quelque sorte détourné, interrogé, passé au travers d’un processus qui va lui enlever sa fonction première. L’artiste brise alors l’ordre établi d’une valeur culturelle en bousculant sa mémoire pour le fixer dans un moment d’éternité… Dès que l’on pousse un peu l’analyse en discutant avec elle, d’autres concepts révèlent beaucoup plus qu’un bonbon. En effet, derrière cette façade formelle, la mode, l’ironie, la violence, l’érotisme, la mort, sont présents dans l’interprétation qu’elle donne de ses oeuvres… On le voit pour Laurence Jenkell, l’art est définitivement un langage qui relève aussi du détournement.
Depuis 2009, l’artiste, avec sa série des Drapeaux, customise sa forme bonbon qui est devenue par ce procédé de détournement, sa marque de fabrique aujourd’hui. Laurence Jenkell rend ainsi hommage aux pays du monde et à leurs populations, quels que soient leurs origines, leurs âges, leurs croyances… Ces sculptures étant le fruit de la réflexion de l’artiste sur le patriotisme et l’appartenance à un pays, une notion qui lui permet de s’interroger dans ses nouvelles oeuvres sur la molécule de l’hérédité : l’ADN. Après avoir travaillé intensément la forme plastique du bonbon, elle se concentre depuis peu sur une nouvelle sculpture issue de la torsion des papillotes de son bonbon : c’est l’aventure de l’ADN.
Un vaste sujet que l’artiste développe avec passion et dynamisme. Une véritable épopée sportive avec une lutte insatiable contre la matière, un combat contre les spirales et double-hélices qui l’amène à dompter la torsion du plexiglas pour en retranscrire l’ADN d’une marque de renommée internationale telle que Coca-Cola associée depuis 1928 aux Jeux Olympiques.