Les premiers chiffres de la production cinématographique en 2014

0
3381
Le CNC
Le CNC

Diminution des investissements : Les investissements dans la production cinématographique française diminuent de 20,2% en 2014 à 994,13M€. 258 films français ont été produits en 2014 soit 12 films de moins qu’en 2013.

Recul du nombre de coproductions internationales

La réduction du nombre de films produits s’explique principalement par la diminution du nombre de coproductions internationales. En 2014, le nombre de films français produits avec au moins un pays étranger diminue pour atteindre 106 films (116 films en 2013). La production de films à majorité étrangère passe sous la barre des 60 films et atteint 55 films en 2014 (-6 titres par rapport à 2013). Les investissements mobilisés sur les films à majorité étrangère baissent de 13,6% à 194,95M€ en 2014.

Le nombre de films d’initiative française se stabilise 203 films d’initiative française ont été agréés en 2014, soit 6 titres de moins qu’en 2013. Les investissements dans la production de films d’initiative française baissent de 21,7% à 799,18M€.

Recul du devis moyen des films d’initiative française

En 2014, le devis moyen des films d’initiative française est de 3,94M€, en baisse de 19,3%. À l’inverse, le devis médian des films d’initiative française progresse de 12,4% à 2,80M€ en 2014, contre 2,49M€ en 2013.

Pluralité des productions cinématographiques

La bipolarisation de la production se réduit en 2014 avec moins de films à très gros devis et moins de films à devis inférieur à 2M€. 36 films d’initiative française affichent un devis supérieur à 7M€ en 2014, contre 48 en 2013. Entre 4M€ et 7M€, 28 films d’initiative française sont agréés en 2014 (25 en 2013). 61 films présentent un devis compris entre 2M€ et 4M€ en 2014, contre 47 en 2013. Enfin, la production d’initiative française de 2014 compte 81 films à moins de 2M€, contre 86 films en 2013.

Stabilité de la durée moyenne de tournage en France

La durée moyenne de tournage passe de 36 jours en 2013 à 35 jours en 2014. Le nombre de jours de tournage des films de fiction d’initiative française agréés en 2014 diminue de 6,2% à 5 718 jours. Cette baisse concerne principalement le nombre de jours de tournage à l’étranger, qui diminue de 9,2% à 1 359 jours en 2014. Le nombre de jours de tournage en France baisse également de 5,3% à 4 359 jours. (Source CNC)

[vc_text_titles title=”Les premiers chiffres de la production cinématographique en 2014″ title_type=”h3″ page_title_type=”v1″ title_align=”left”]
Les premiers chiffres de la production cinématographique en 2014
[vc_text_titles title=”Les nouveaux usages audiovisuels” title_type=”h3″ page_title_type=”v1″ title_align=”left”]

À l’occasion de la table ronde sur les « Nouvelles technologies, nouveaux usages », que le CNC a organisée le 16 décembre 2014 à la Fémis, une étude a été publiée sur les nouveaux usages audiovisuels.

Les écrans audiovisuels se sont multipliés dans les foyers français. En 2013, un foyer français est équipé en moyenne de 6,5 écrans, contre 5,3 écrans en 2007. La taille des écrans TV vendus en France a augmenté, passant de 65 cm en 2006 à 88 cm en 2013. En moins de deux décennies, le téléviseur à tube cathodique a cédé la place aux écrans numériques connectables à internet : écran plat haute-définition, ordinateur fixe et portable, tablette, ordiphone. Les écrans individuels se sont déployés en parallèle à l’écran collectif. 97 % des foyers français possèdent au moins un téléviseur. Ce chiffre est stable depuis plusieurs années. En revanche, les autres équipements audiovisuels se sont rapidement développés au cours des dix dernières années. En 2014, 89 % des Français sont équipés d’un téléphone mobile (contre 62 % en 2003), 82 % d’un ordinateur (contre 48 % en 2003) et d’internet (contre 31 % en 2003), 46 % d’un ordiphone et 29 % d’une tablette (ces deux derniers supports étant apparus en 2009/2010).

Le secteur audiovisuel (télévision et vidéo) connaît une révolution avec internet. Internet permet en effet le développement de nouveaux services audiovisuels connectés qui modifient l’écosystème traditionnel et les modes de consommation : la télévision se modernise avec les services de TV de rattrapage et la TV sociale, la VàD et la VàDA marquent la dématérialisation du marché de la vidéo, le magnétoscope se transforme en devenant numérique (PVR) et virtuel (n-PVR), enfin de nouveaux acteurs entrent sur le marché relativement fermé de l’audiovisuel (plates-formes OTT et UGC). (Source CNC)

[vc_text_titles title=”L’économie de la télévision” title_type=”h3″ page_title_type=”v1″ title_align=”left”]

Dans le cadre de sa mission de diffusion d’une information économique et statistique sur le secteur de l’audiovisuel, le CNC publie pour la quatrième fois une étude sur l’économie de la télévision française. Cette étude présente l’évolution des sources de fi nancement des chaînes, de la consommation télévisuelle des Français, de l’offre de programmes des chaînes et de leurs investissements dans la production audiovisuelle et cinématographique sur la période 2004-2013.

En 2013, les revenus des chaînes de télévision sont estimés à 9,2 Md€ en tenant compte des financements publics, des recettes publicitaires et des abonnements aux chaînes payantes. Le marché de la télévision recule de 2,2 % par rapport à 2012. Il est notamment affecté par la stagnation de l’économie et de la consommation des ménages. Le secteur affi che une croissance de 13,7 % par rapport à 2004. En revanche, en euros constants, les revenus du secteur sont en recul de 1,3 % en dix ans. En 2013, les abonnements représentent 35,0 % des recettes des chaînes de télévision, la publicité 35,0 % et les fi nancements publics 30,0 %. La croissance des revenus publicitaires de la TV de rattrapage ne permet pas pour le moment de compenser la baisse des recettes publicitaires des chaînes.

Les chaînes investissent 1,2 Md€ dans le financement de la production audiovisuelle et cinématographique. En 2013, l’investissement des chaînes de télévision dans la production audiovisuelle aidée par le CNC s’établit à 862,6 M€ (+35,0 % par rapport à 2004). En 2013, l’apport des chaînes de télévision dans le financement des films agréés s’établit à 291,8 M€ (-3,1 % par rapport à 2004). (Source CNC)

[vc_contact_info icon=”info”]

Plus d’information sur le site du CNC : http://www.cnc.fr

[/vc_contact_info]