Ce soir France 5 propose une série de huit documentaires animaliers, intitulés Prédateurs et réalisés par le Britannique Alastair Fothergill. La prédation est l’un des événements de la nature les plus spectaculaires. La série révèle la richesse et la précision des stratégies développées par les prédateurs pour atteindre leur cible, et par leurs proies pour échapper à la mort. Alastair Fothergill, le créateur de Grizzlis, de Félins, d’Un Jour sur Terre, et de Planète Bleue nous propose de redécouvrir la relation entre le prédateur et sa proie sous un jour entièrement nouveau.
Pour les protagonistes, l’enjeu est de taille : il en va de leur survie. Contre toute attente, la partie n’est jamais gagnée pour le prédateur, et il manque bien souvent sa proie. Pour remporter ce duel, chacun doit parfaitement adapter sa stratégie à l’écosystème du terrain de chasse : les plaines, la forêt, les océans, les côtes et l’Arctique.
Une approche spectaculaire et un regard intime sur la relation qui unit le chasseur à sa cible. Grâce aux caméras 4K qui offrent une proximité et une stabilité inédites, le téléspectateur est au cœur de l’action, dont l’émotion et la tension sont soulignées par la musique de Steven Price, le compositeur du film Gravity.
L’épisode qui ouvre la série révèle la richesse et la précision des stratégies développées par les prédateurs pour atteindre leur cible, et par leurs proies pour échapper à la mort. L’issue du combat dépend de l’adaptation des protagonistes à leur milieu et de multiples aptitudes qu’ils ont su développer : puissance, intelligence, rapidité, patience, endurance feront la différence dans cette lutte pour la vie. Le léopard est le maître de l’embuscade et utilise toutes les ressources de la jungle pour surprendre sa proie. Dans les vastes plaines africaines, en revanche, les animaux sont contraints de chasser à découvert. Pour compenser, les lycaons comptent sur l’endurance et la dynamique de la meute, et les crocodiles géants du Serengeti usent d’une arme rare, la patience, et sont capables de ne faire qu’un seul repas par an. Les orques mettent en œuvre leur intelligence collective pour venir à bout de proies trois fois plus lourdes qu’elles, comme les baleines à bosse. Mais quelles que soient les stratégies des prédateurs, la plupart des attaques se soldent pas un échec.
L’épisode 2 : La plaine, la prairie, ou le désert sont des territoires particulièrement exposés. Les prédateurs repèrent facilement leur proie, mais ils sont largement défavorisés par le fait qu’ils sont contraints de chasser à découvert. Ils ne peuvent bénéficier de l’effet de surprise pour tendre des embuscades à leurs proies. Pour compenser, le guépard utilise son corps svelte et rapide, et notamment sa queue, qui lui sert de gouvernail, pour suivre les brusques virages de sa proie. Le lion d’Etosha a appris à profiter des tempêtes de sable qui désorientent ses proies. De leur côté, les proies répliquent à ces stratégies en se regroupant ou en s’enterrant sous le sol. Les prédateurs doivent constamment affûter leurs armes et améliorer leurs tactiques.
– France 5 21 décembre à 20 h 40
Photo : Lion mâle, le plus grand prédateur d’Afrique // © Ellen Husain – Silverback Films 2015