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A la rencontre des petits vacanciers venus cet été au Village Kinder

Un quart des enfants ne partent pas en vacances. C’est le cas pour 5 % des enfants de cadres supérieurs contre 34 % des enfants d’ouvriers et 50 % des enfants des familles les plus modestes. Chaque année, 3 millions d’enfants ne partent pas en vacances, 2 millions d’entre eux ne quittent pas leur domicile, même une nuit.

Des entreprises se sont investies dans la prise en charge d’enfants qui ne partent pas en vacances et notamment la marque Kinder qui chaque été depuis 7 ans manage le Village Kinder. Ce village situé à Temple-sur-Lot a déjà permis à des milliers d’enfants aidés par le Secours populaire français de découvrir, de ce que peuvent-être des vacances. Canoë-kayak, judo, VTT, voile, aviron, natation, basket, badminton ou encore paddle ce sont autant de disciplines que de plaisirs à vivre durant le séjour de ces petits vacanciers. Cette année, Tony Estanguet, triple champion olympique de canoë, est venu une nouvelle fois donner de son temps, permettant ainsi aux enfants de dialoguer avec une un athlète de haut niveau, un athlète qui donne aussi de sa personne en participant à toutes les activités proposées à ces pensionnaires. « Le Village Kinder fait partie des initiatives que je soutiens car il contribue à éveiller les enfants aux multiples plaisirs et valeurs du sport. La force du concept est que cela ne s’arrête pas aux portes du Village. De retour à la maison, les enfants transforment l’essai en pratique régulière grâce à la licence offerte par Kinder. C’est toujours avec le même plaisir que je me rends chaque année au Village pour rencontrer les enfants, répondre à leurs questions et leur donner des petits conseils » déclare t-il notamment. Jo Wilfried Tsonga est aussi venu il y a quelques jours faire aussi un coucou avant de partir pour les Jeux Olympiques. À signaler, qu’à l’issue du séjour, il est proposé à chaque enfant de poursuivre sa pratique sportive lorsqu’il sera rentré chez lui. S’il accepte, Kinder s’engage à lui offrir la licence de son sport pour une année.

De fait ce qui intéresse le plus, Julien Lauprêtre le président du Secours Populaire Français, c’est que les enfants aient le temps d’une semaine, une respiration, un moment de partage et de rencontre dans un cadre entièrement dédié aux vacances et à la joie du sport. Car pour lui, les vacances sont un droit et c’est aussi pour cela que durant tout l’été, de nombreuses actions sont menées par les bénévoles du Secours populaire, d’offrir aux personnes seules, aux familles, aux seniors, aux jeunes et aux enfants, la possibilité de s’évader le temps de quelques jours de vacances. Depuis sa création, le Village Kinder a accueilli plus de cinq mille enfants de 8 à 12 ans venus des quatre coins de la France. Tous sont issus de familles soutenues par le Secours populaire français.

Alors Kinder et le sport me direz-vous et même Kinder et les enfants ? Oui bien sûr ! Oui ce n’est pas simple de faire la part des choses entre sucrerie et bien être. Dans le village Kinder, tout est aux couleurs de la marque, mais semble t-il, cela s’arrête là. Julien Lauprêtre, de son côté se félicite de se partenariat et tous les enfants que nous avons croisés ne parlent que de leurs plaisirs d’être là. D’ailleurs les animateurs n’ont aucun problème à faire participer les enfants à toutes les activités qui leurs sont proposées. Les vacances sont d’une extrême importance dans la vie des enfants, et partir, une formidable aventure qui va pour longtemps laisser des souvenirs à raconter aux copains. Trop d’enfants chaque année ne peuvent partir, alors une semaine dans un village qui leur est entièrement dédié, c’est ce qui est important.

Les vacances en France :

Près des deux tiers des Français déclaraient partir en vacances au milieu des années 1990, selon le Crédoc. Le taux de départ en vacances a ensuite diminué petit à petit jusqu’à tomber à quasiment 50 % en 2008. Depuis 2011, il repart à la hausse et a atteint 60 % en 2014 (dernières données disponibles) .

Qui sont les chanceux qui vont faire leurs valises ? Pour partir, il faut en avoir les moyens. 40 % des personnes aux revenus inférieurs à 1 200 euros mensuels ont quitté leur domicile pour des congés en 2014, contre 86 % de celles qui disposent de plus de 3 000 euros. Un « budget vacances » pour une famille peut représenter plusieurs milliers d’euros : impossible pour la majorité des bas salaires. Les plus pauvres ne sont pas les plus aidés et les plus aisés ont davantage l’occasion de bénéficier d’hébergements gratuits dans la famille ou chez des amis.

Partir dépend plus largement du milieu social. 82 % des cadres supérieurs partent en congés contre 47 % des ouvriers. Plus on monte dans l’échelle sociale, plus on a de chances de partir en vacances. Parce que l’on gagne davantage, mais aussi parce que cela fait partie de son mode de vie. Par exemple parce qu’on a eu l’habitude de voyager avec ses parents (on y a pris goût, on se sent rassuré hors de chez soi), parce qu’on parle une langue étrangère (pour les voyages lointains). Mais aussi parce que ses amis voyagent et que raconter ses vacances lointaines (et les mettre en scène sur différents supports) fait partie de la sociabilité, de l’image qu’on renvoie de sa famille notamment. En 2014, près de la moitié des personnes déclaraient ne pas envisager de partir en vacances dans les prochains mois pour des raisons financières.

Pour en savoir plus sur le village Kinder : Cliquez-ici

Source : l’Observatoire des inégalités : http://www.inegalites.fr/spip.php?article94
http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=1288

le Village Kinder avec Tony Estanguet