Niché au sein d’un hôtel particulier du XVIème arrondissement parisien, le musée d’Ennery est aussi précieux qu’unique de par les trésors de l’art asiatique du XIXe siècle qu’il abrite grâce à Clémence d’Ennery (1823-1898), qui avait épousé le dramaturge et romancier de renom Adolphe Philippe d’Ennery (1811-1899), et qui toute sa vie durant s’est passionnée, comme nombreux de ses contemporains, pour la mythologie et l’art asiatique, plus particulièrement en provenance de Chine et du Japon. Masques, coffres précieux, bibelots, ce sont près de 7000 objets rares que Clémence d’Ennery a collectionné avec passion.
Après avoir conçu elle-même son musée, elle en a fait don à l’Etat sous réserve que rien ne soit modifié. La visite de ce musée qui appartient au musée Guimet et qui ne se fait que sur réservation le samedi, est donc un moment rare qui permet de rentrer dans l’intimité de cette femme du XIXème siècle.
Cet été, le MNAAG propose au public de découvrir un art unique et méconnu du Tibet ancien. Le Bon, plus ancienne tradition spirituelle du Tibet, a contribué à la formation de sa culture singulière. Préexistant au bouddhisme (qui pénètre au Tibet au VIIe siècle) et considéré comme une forme de chamanisme, le Bon est actuellement minoritaire car supplanté de longue date par le bouddhisme qui connut, au Tibet, un développement prodigieux. Reconnu en 1987 par le XIVe Dalaï Lama comme étant la cinquième école religieuse tibétaine (aux côtés de celles du bouddhisme), son art reste encore méconnu.
Musée d’Ennery
59 avenue Foch, 75016 Paris
Réservation obligatoire via resa@guimet.fr
Le site du musée d’Ennery : musée d’Ennery
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