Fondée en 1992 par Jean et Mona Guyot, et installée depuis plus de dix ans dans l’ancienne agence de l’architecte Mallet-Stevens, fondateur de l’Union des Artistes Modernes en 1929, la fondation hippocrène, d’utilité publique, a pour principale mission de créer des liens entre les jeunes européens et, pour se faire, soutient des projets tant culturels et éducatifs, qu’humanitaires et sociaux.
Familiale et indépendante, la Fondation Hippocrène doit son nom en référence à cette source légendaire qui jaillit d’un rocher que le cheval ailé Pégase avait frappé de son sabot. La source Hippocrène devint par la suite un lieu d’élection pour les poètes et pour les muses.
Depuis 2002, elle propose des expositions intitulées “Propos d’Europe” dont la finalité est de mettre en valeur la diversité culturelle européenne tout en mettant l’accent sur un pays avec lequel un partenariat a été établi.
Pour cette 13ème édition, c’est l’Angleterre qui sera représentée par la DRAF (David Roberts Art Foundation), fondation à but non lucratif, basée à Londres et dédiée à l’art contemporain. C’est le collectionneur et mécène David Roberts qui en eut l’initiative en 2007 et qui en a confié la direction à Vincent Honoré. En constante évolution, la DRAF suit un programme d’exposition ambitieux et favorise la création de prototypes et de scénarios de co-production pour les artistes et les commissaires, faisant ainsi place à l’innovation.
La Fondation Hippocrène inaugure la nouvelle orientation de la DRAF désireuse à partir de cette année de s’ouvrir à l’international. Le commissaire Vincent Honoré a donc conçu spécialement à cet effet, “Le musée d’une nuit” (“script for leaving traces”), exposition qui réunira une trentaine d’œuvres issues de la collection de la DRAF et qui seront, pour la première fois, exposées hors de leur pays.
Photo : Aurélie Cenno Courtesy Fondation Hippocrène
Photo : Aurélie Cenno Courtesy Fondation Hippocrène
“Le musée d’une nuit” (script for leaving traces) est une exposition qui propose une expérience de la perte. Les notions de trace, de conservation, de disparition ou de ruine, alimentent une fiction dans laquelle des oeuvres des années trente à aujourd’hui jouent d’une certaine fragilité formelle. Elles orchestrent une exposition qui s’avère être sa propre trace, dans un lieu qui n’est plus que le reflet de ce qu’il a été.
Des peintures, dessins, photographies, sculptures, installations, éditions inédites d’artistes modernes tels Man Ray ou Tamara de Lempicka et d’artistes contemporains: Jakuta Alikavazovic, Yto Barrada, Nina Beier & MarieLund, Martin Boyce, Enrico David, Michael Dean, Ayan Farah, Lito S. Freeman, Bethan Huws, Pierre Huyghe, Sergej Jensen, Renaud Jerez, Sarah Lucas, Benoît Maire, Marlie Mul, et Rosemarie Trockel, envahiront la fondation Hîppôcrène du 3 octobre au 20 décembre 2014.
Seront également exposées des commandes spécifiques interventions in situ de Nina Beier et Marie Lund, Lito S. Freeman, Renaud Jerez, Benoît Maire.
A son habitude, la Fondation Hippocrène expose des artistes dont la recherche artistique témoigne de leur diversité culturelle.
C’est grâce à de telles expositions que la fondation a reçu la distinction de Grand Mécène de la culture en 2011 et participe à la mise en lumière de la culture européenne.
Infos pratiques
Fondation Hippocrène
12, rue Mallet-Stevens – 75016 Paris
Métro: Ranelagh – Jasmin