100 est un nombre à fort impact. C’est le nombre d’années dans un siècle, c’est la température de l’eau qui bout, c’est aussi la guerre de 100 ans…Et aujourd’hui c’est le coût de la pollution : 100 milliards d’euros ! Là, le nombre devient choc………………100 milliards d’euros !!!
Face à une telle somme, Ségolène Royal doit annoncer dès la semaine prochaine des “mesures extrêmement fermes” de lutte contre la pollution de l’air. “Il ne faut plus que les gens rouspètent, que les gens disent “ce n’est pas le moment, on verra demain“. Il faut aussi que les maires des grandes villes prennent leurs responsabilités dès lors que la loi de transition énergétique va leur donner des moyens d’agir, notamment pour créer des zones de restriction de circulation”, a déclaré la ministre de l’Ecologie dans la cour de l’Elysée, au sortir du Conseil des ministres.
Les 100 milliards se déclinent en dépenses de santé (cancer et frais d’hospitalisation), absentéisme dans les entreprises, baisse des rendements agricoles et perte de la biodiversité. La pollution atmosphérique devient un gouffre économique !
La pollution de l’air intérieur représente un coût de 19 milliards d’euros par an. Mais le coût global serait largement sous-estimé. Leïla Aïchi, rapporteuse de la commission d’enquête, estime que la France “est en retard” et “manque de recherches sur cette question“. Les effets sanitaires de certains polluants sont ainsi mal connus, notamment “l’effet cocktail” de la présence de plusieurs polluants. “L’air est globalement moins pollué” mais “la pollution a changé de nature“, moins localisée au niveau des sites industriels et plus diffuse, via les transports, le chauffage, l’agriculture et l’air intérieur”.
La commission énumère 61 mesures plaidant pour “une véritable fiscalité écologique” et pour “compléter les normes existantes” mal définies ou ne couvrant pas tout le champ des polluants connus, préconisant ainsi la mise en place d’une taxe sur les émissions d’azote, d’oxyde d’azote et de particules fines, accélérant le soutien aux transports propres (véhicules hybrides et électriques, fret ferroviaire, roulage des avions) et étudiant dans l’agriculture les causes de la surmortalité des agriculteurs du fait de certains types de cancers et de mieux contrôler les dispersions de polluants.
Tout laisse à penser que Ségolène Royal s’appuiera sur les 61 propositions émises par la commission d’enquête pour décider de sa prochaine politique écologique. On l’annonce soit-disant « ferme »…C’est sur que 100 milliards d’euros ça donne envie d’être ferme, il y aurait tant à faire avec une telle somme si elle était bien utilisée, on pourrait peut-être même arriver à refaire tourner rond notre pauvre vieille terre. A propos, t’as pas 100 balles ?