À l’occasion de l’inauguration de ses nouveaux locaux, le Centre Culturel Coréen présente l’exposition TEKKAL. Elle invite le visiteur, à travers 208 oeuvres d’art traditionnelles et contemporaines, à comprendre la signification et l’usage des couleurs dans la vie et la culture des Coréens.
Le mercredi 20 novembre 2019 marquera l’inauguration des nouveaux locaux du Centre Culturel Coréen. Les festivités se poursuivront sur deux mois, jusqu’au 14 février 2020. Le bâtiment situé au 20 rue La Boétie accueillera également les bureaux de l’Office National du Tourisme Coréen et de la Korea Creative Content Agency. Ce nouveau lieu permettra d’offrir au public français, avec ses quelque 3 756 m², beaucoup plus d’activités et d’événements. Avec son auditorium ultra moderne, ses deux grands espaces d’exposition, une vaste bibliothèque et de nombreux espaces pour les ateliers d’art et cours de coréen, ce nouveau lieu est destiné à devenir, à partir de novembre 2019, le haut lieu de la culture coréenne à Paris.
À l’occasion de cet évènement le Centre Culturel Coréen présente l’exposition TEKKAL (désignant en coréen “couleur chatoyante qui flatte le regard”) qui invite le visiteur, à travers 208 oeuvres d’art traditionnelles et contemporaines, à comprendre la signification et l’usage des couleurs dans la vie et la culture des Coréens.
TEKKAL : LA COULEUR EN CORÉE
Le système traditionnel de couleurs en Corée est inspiré par le concept du Eumyang (Ying et Yang) Ohaeng. Ce système correspond à la croyance coréenne que le monde prend sa source et ses origines dans le jeu subtil de deux forces élémentaires et complémentaires, le Yin et le Yang. Ces forces sont également à l’origine de la création des 5 éléments Ohaeng, le Bois, le Feu, la Terre, le Métal et l’Eau.
Basées sur ce système de forces et d’éléments, les couleurs coréennes sont appelées Obangsaek ou Obangjeongsaek, ce qui signifie littéralement les couleurs des 5 directions. Ces 5 directions sont le Centre, le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest, et chacune de ces 5 couleurs est associée à une direction : Le Jaune au Centre, le Bleu à l’Est, le Blanc à l’Ouest, le Rouge au Sud, et le Noir au Nord. C’est à dire :
– Le JAUNE symbolise la Terre, qui correspond au centre de l’univers. Le Jaune était la plupart du temps utilisé pour les vêtements royaux, car il était considéré comme l’une des couleurs les plus nobles.
– Le BLEU, associé au Bois et à l’Est, représente le printemps, période où la vie renaît après la saison hivernale. Il signifie la création et par extension la vie, il est porteur de chance.
– Le BLANC est le symbole du Métal, de l’automne et de l’Ouest.
– Le ROUGE est associé à la passion, aux sentiments et à l’action, et il régit notamment le soleil, le feu et le sang. Il est lié au Sud et à l’été, c’est la couleur qui peut exorciser les esprits malins.
– Enfin le NOIR, qui représente l’Eau, l’hiver et le Nord, contrôle la sagesse des hommes.
Offrir des fleurs rouges ou jaunes ? Porter une robe de mariée blanche ou noire ? La manière de percevoir les couleurs dépendent de la culture, de la vision du monde et des coutumes qui diffèrent dans chaque pays.
L’exposition se dévoile en deux volets, illustrés par un ensemble d’objets traditionnels et contemporains, faisant partie du quotidien des coréens. Le volet « Monochrome » présente la symbolique des cinq couleurs les plus utilisées dans la culture coréenne : blanc, noir, rouge, bleu et jaune.
En Corée, ces cinq couleurs traditionnelles sont toujours présentes dans la vie quotidienne des Coréens. Elles sont aussi beaucoup utilisées dans les oeuvres contemporaines. L’autre volet, « Jeu de couleurs » présente, quant à lui, l’art coréen de l’harmonie des couleurs. Cette exposition est réalisée en collaboration avec le Musée National du Folklore de Corée.
Toutes les informations sur le Centre Culturel Coréen : https://www.coree-culture.org/?lang=fr
The Scent of Ink
Inspiré par l’esthétique des peintures à l’encre traditionnelle et la calligraphie, The Scent of Ink Mookhyang offre une belle vision des danses et musiques traditionnelles coréennes. En six tableaux, les danseurs de la Compagnie Nationale de Danse de Corée retracent l’expression des quatre végétaux nobles de l’esthétique coréenne : le bambou, le chrysanthème, le prunier et l’orchidée. La délicatesse et le raffinement des costumes du styliste Jung Ku-Ho, présentant une lecture contemporaine du traditionnel hanbok coréen, viennent ponctuer la scène de touches de couleurs virevoltantes. Au rythme de la musique traditionnelle Sanjo, les danseurs transmettent ainsi au public l’esprit des érudits de la dynastie Joseon.
Cette pièce a été créée par Yun Sung-joo, chorégraphe et ancienne directrice artistique de la Compagnie nationale de danse de Corée, et Jung Ku-ho, scénographe et grand styliste de mode. Scent of Ink réinterprète la danse traditionnelle dans une approche contemporaine qui fait ressortir l’essence même de sa beauté. Ainsi cette pièce offre un nouveau regard sur la danse coréenne et l’ouvre aux scènes internationales.
Sur le thème du sagunja – les quatre plantes nobles : prunier, orchidée, chrysanthème, bambou et des quatre saisons qui s’y rapportent, Scent of ink (2013) exprime avec force l’esprit des lettrés.
Parce qu’il va vers le public, qu’il communique avec lui, Scent of Ink s’est imposé, deux ans après sa création, comme un des fleurons du répertoire de la Compagnie nationale de danse de Corée. Depuis sa fondation en 1962, la Compagnie nationale de danse de Corée, compagnie résidente du Théâtre national de Corée, a été dirigée par les plus grands artistes du pays. Elle est actuellement dirigée par Kim Sang-deok.
Scent of Ink – le dimanche 8 décembre 2019 – Palais des Congrès de Paris
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