Aujourd’hui 13 novembre, Olivier Bertrand est toujours retenu à Gaziantep sans que Les Jours aient pu entrer en contact avec lui.
Le journaliste des Jours Olivier Bertrand a été arrêté par la police turque, à Gaziantep, dans le sud du pays, où il était en reportage. Olivier Bertrand travaille depuis plus d’un an sur la Turquie. Il était de retour dans ce pays, pour une deuxième saison de “La charnière”, consacrée à l’après coup d’état. «Olivier Bertrand a été arrêté avec son photographe et traducteur », a déclaré à Reuters Isabelle Roberts, la présidente des Jours. Depuis trois jours, les médias français alertent sur la situation de la presse dans ce pays. Le secrétaire général de l’organisation Reporters sans frontières, Christophe Deloire, a réclamé sa libération. “RSF considère que la garde à vue du journaliste des Jours Olivier Bertrand en Turquie est illégitime et relève de l’intimidation“, a-t-il dit.
Les autres réactions et les soutiens :
«Ce qui se passe est profondément choquant, inadmissible. La France exige la libération de ce journaliste», a dit le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault lors du Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/i TELE dimanche.«Nous sommes en contact permanent avec lui par notre ambassade. Nous faisons tout pour obtenir sa libération», a-t’il ajouté.
Plusieurs médias – Libération, Le Monde, Médiapart – et le Syndicat national des journalistes (SNJ) ont appelé à la libération du journaliste. A Bruxelles, le président du Parlement européen Martin Schulz s’est ému pour sa part que les autorités turques «s’en prennent désormais aux journalistes étrangers». «Libérez Olivier Bertrand des Jours», a-t-il écrit sur Twitter.
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