François Hollande renonce à la révision constitutionnelle qui prévoyait notamment la déchéance de nationalité pour les terroristes
C’est la fin de quatre mois de polémique. François Hollande a annoncé, mercredi 30 mars, qu’il entendait “clore le débat constitutionnel”. Il renonce ainsi à la révision de la Constitution qui prévoyait notamment l’inscription de la déchéance de nationalité pour les terroristes. La gauche parlementaire s’est écharpée autour de cette dernière mesure, finalement largement modifiée par les sénateurs.
Manuel Valls “regrette profondément” l’abandon du projet de révision constitutionnelle
L’abandon du projet de révision constitutionnelle par le président de la République, ce mercredi 30 mars, a fait réagir le Premier ministre devant les députés. Manuel Valls a déploré, lors des questions au gouvernement,“l’incapacité” de la droite et de la gauche à se rassembler sur la réforme constitutionnelle. Il a affirmé qu’il “regrettait profondément” que la droite sénatoriale se soit opposée au projet de révision.
Trois réformes de la Constitution qui avaient déjà fait long feu
Décision nécessaire, reculade ou échec, à chacun de juger. Toujours est-il que quatre mois après son annonce par François Hollande, la révision de la Constitution est oubliée : le Président ne convoquera pas le Congrès à Versailles – un coup pour rien pour une réforme de la constitution enterrée jusqu’à nouvel ordre. En cas de vague-à-l’âme, le Président pourra toujours se consoler en se rappelant ces quelques précédents, tirés d’une longue liste de réformes inabouties.
Gauche et droite se rejettent la responsabilité de l’échec de la réforme constitutionnelle
Faute de consensus, François Hollande renonce. Le président de la République a annoncé, mercredi 30 mars, qu’il abandonnait son projet de réforme de la Constitution. Ce projet avait été mis en chantier après les attentats de Paris du 13 novembre. L’exécutif prévoyait notamment une extension de la déchéance de nationalité, mais l’Assemblée nationale et le Sénat n’ont pas réussi à s’accorder sur un texte. Cette décision du chef de l’Etat n’a pas manqué de susciter des réactions variées des deux côtés de l’échiquier politique.
Source : francetv infp
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