L’usurpation d’identité est une infraction est prévue et réprimée aux articles 226-4-1 et suivants du Code pénal.
Une étude réalisée par Toluna pour Affinion International révèle ainsi que 34% des Français déclarant avoir déjà été victimes d’usurpation d’identité et que la grande majorité d’entre eux restent démunis face aux procédures à suivre. Le rapport indique que le risque est encore plus élevé pendant les vacances d’été. Le développement d’Internet a vu apparaître son lot de fraudes au premier rang desquels l’usurpation d’identité. Mais les formes d’usurpation d’identité plus classiques dite « administratives » ne sont pour autant pas en reste .
Les vacances d’été, une réjouissance pour les Français ? Pas seulement. Elles sont aussi sources d’inquiétude pour les nombreux Français qui partent en vacances car c’est à cette période que les risques d’usurpation d’identité sont les plus élevés. Si beaucoup des cas d’usurpation d’identité se font aujourd’hui via Internet et notamment les réseaux sociaux (39%), l’usurpation d’identité plus classique dite « administrative » continue de faire de nombreuses victimes. C’est ce que révèle l’étude Toluna pour Affinion International, puisque 34% des Français déclarent avoir déjà subi une usurpation d’identité. Ces usurpations passent par des voies diverses. Pour 17% des cas, l’usurpé l’est suite à un vol de papiers d’identité et pour 11% après le vol des papiers d’un véhicule (permis de conduire, certificat d’immatriculation). L’étude révèle également que pour 7% des cas, l’usurpation d’identité passe par la souscription d’un crédit au nom de la victime et pour un pourcentage similaire par une fraude aux prestations sociales.
Les Français démunis face à l’usurpation d’identité
Si l’étude montre que l’usurpation d’identité administrative continue d’occuper une place importante, elle dévoile également que la plupart des Français semble démunie face aux procédures à suivre dans ce cas. En effet 70% des Français déclarent ne pas connaitre les démarches à suivre suite à une usurpation d’identité. Ainsi 3/4 des répondants se disent intéressés pour se faire accompagner dans leurs démarches en cas d’usurpation d’identité. La majorité se tournerait vers leur assurance (40%) quand 35% disent faire confiance à leur banque. Des réflexes pas toujours évidents à prendre notamment au retour des vacances, période souvent chargée en tracasseries administratives. Les bons gestes pour se protéger contre l’usurpation d’identité
Les bons réflexes à avoir selon l’étude :
Pour éviter au maximum toute usurpation d’identité administrative, il est conseillé de détruire tous les documents susceptibles de pouvoir identifier l’identité d’un individu comme ses tickets de carte bancaire, ses factures ou encore les photocopies de documents officiels avant de les jeter. Les cartes d’embarquement se sont récemment avérées être également une source pour les usurpateurs d’identité. Il est également conseillé de les détruire. Enfin, vérifier régulièrement ses relevés de carte bancaire ainsi que les soldes de ses comptes afin de détecter au plus tôt les transactions frauduleuses.
L’usurpation d’identité est une infraction est prévue et réprimée aux articles 226-4-1 et suivants du Code pénal. L’usurpation d’identité est un délit. Le délai de prescription de l’action publique est donc de 3 ans.
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Photo : Carte d’identité spécimen