Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines

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Mutilations Génitales Féminines
Mutilations Génitales Féminines

Le mercredi 6 février aura lieu la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. A l’occasion de cette journée, Vision du Monde, réaffirme son engagement pour la défense des droits fondamentaux des filles et des femmes.

Aujourd’hui on estime à plus de 200 millions le nombre de jeunes filles et de femmes, toujours en vie, qui ont été victimes de mutilations génitales féminines. Il s’agit d’une problématique mondiale qui reflète l’inégalité enracinée entre les sexes et constitue une forme extrême de discrimination à l’égard des femmes et des filles. A l’occasion de la “Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines“, l’ONG humanitaire Vision du Monde, réaffirme son engagement pour la défense des droits fondamentaux des filles et des femmes. Ces pratiques sont essentiellement concentrées dans 30 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Asie. Les mutilations génitales féminines sont la plupart du temps pratiquées sur des jeunes filles entre l’enfance et l’âge de 15 ans et constituent à la fois un danger pour la santé physique et morale et une véritable violation des droits de l’enfant.

Les Mutilations Génitales Féminines recouvrent l’ensemble des interventions qui consistent à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales.

L’excision est la forme la plus répandue de mutilations génitales féminines. Ces dernières sont réparties en quatre catégories :

  • La clitoridectomie : ablation partielle ou totale du clitoris et, plus rarement, seulement du prépuce.
  • L’excision : ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres et parfois des grandes lèvres.
  • L’infibulation : rétrécissement de l’orifice vaginal en suturant ou en passant un anneau à travers les petites lèvres de la vulve. Une désinfibulation est généralement pratiqué avant le mariage. Une femme peut subir plusieurs réinfibulations et désinfibulations au cours de sa vie.
  • Les autres interventions : toutes les autres interventions néfastes au niveau des organes génitaux féminins à des fins non médicales, par exemple, piquer, percer, inciser, racler et cautériser les organes génitaux.

D’après les estimations, 90% des mutilations génitales féminines sont des clitoridectomies ou des excisions, et près de 10% des infibulations, la forme qui entraîne les conséquences les plus graves.

Vision du Monde s’est engagé, depuis de nombreuses années, dans la lutte contre les mutilations génitales féminines à travers ses programmes de développement au Mali et au Sénégal. De nombreux ateliers de sensibilisation ont été mis en place auprès des enfants, des jeunes adultes, des leaders communautaires et des enseignants.

Photos : Vision du Monde

mutilations génitales féminines

Vision du Monde
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