Le nouveau roman de Jacqueline Kelen
Ecrivain français, Jacqueline Kelen est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages depuis ses premiers écrits au début des années 80 abordant l’histoire de Marie-Madeleine puis des femmes de la Bible.
Tout en se consacrant aux grands mythes de l’humanité, elle a traité également de grandes questions existentielles, de thèmes comme la nuit et le sommeil, ainsi que de sujets graves telle l’anorexie dont elle parle de manière originale dans son livre La Faim de l’âme.
Jacqueline Kelen a puisé beaucoup de son inspiration dans la bibliothèque de Marie-Madeleine Davy, médiéviste, spécialiste de la théologie du XIIe siècle, longtemps chargée de recherche au CNRS et connue pour ses livres de spiritualité, tant sur le catholicisme, que le protestantisme, l’orthodoxie, le judaïsme, le soufisme et l’hindouisme.
A partir des années 2000, elle est sollicitée pour animer des séminaires au cours desquels elle traite de la connaissance spirituelle que transmettent les mystiques chrétiens, soufis, juifs, égyptiens et tibétains et bien sur les mythes et les légendes dont elle explore les richesses de la vie intérieure.
Pour couronner son travail littéraire, certains de ses livres ayant été vendus à plus de 50 000 exemplaires, elle a reçu en 2002 le prix ALEF des libraires pour son essai L’Esprit de solitude, dans lequel elle célèbre « la voie solitaire, seule voie salutaire ».
On retrouve aujourd’hui Jacqueline Kelen pour son dernier opus, Le Manteau de magnificence, qui prend place en France, dans ce que certains surnomment le Royaume du Cœur. Y vivent une dame pensive, un chevalier errant à la noble ardeur, un vieil homme penché sur son écritoire, un jeune homme garçon qu’on croit idiot et un chien aux yeux bleus.
Ces êtres rêvent la même histoire, faite d’attente, de beauté et de douleur. Portés par un désir plus grand qu’eux, il s se rencontrent et s éloignent sans se perdre jamais. Quelqu’un les observe de près et de loin, du haut des siècles, un petit être mystérieux, assez volubile qui entreprend de tisser un vêtement de pourpre et d’écarlate, mais destiné à qui et pourquoi ?
Jacqueline Kelen a choisi de situer leur quête à la fin du XIIIème siècle, portant l’écho des croisades, des blanches églises et des bûchers cathares, et marquée de la figure miséricordieuse de la Vierge au manteau.
Plus qu’un livre, ce conte empli de poésie et écrit avec toute l’élégance de style qui fait de Jacqueline Kelen un écrivain rare et unique sur la scène littéraire française, est un appel à la méditation sur l’éternel mystère d’exister.