Un album en guise d’hommage à Nat King Cole dont la voix a bercé l’enfance de Hugh Coltman grâce à sa mère qui écoutait régulièrement cette grande légende du jazz et qui lui a transmis la passion de son répertoire, voilà ce que nous propose cette année Hugh Coltman.
Hugh Coltman est loin d’être un débutant.
Il a à peine vingt ans lorsqu’il forme le groupe de rock blues The Hoax en 1991 aux côtés de Jesse et Robin Davey, Jon Amor et Mark Barrett. Le groupe publie trois albums studio et un album live, tourne en Europe, aux États-Unis et en Australie, côtoyant John Lee Hooker, B.B. King et Buddy Guy. Cette longue aventure au sein de son groupe de blues lui vaudra d’être nommé Meilleur Chanteur en 1998 par le magazine Blueprint.
Au début des années 2000, alors que le groupe vient de se séparer, Hugh s’installe à Paris, y joue sur scène avec le groupe Heez puis décide d’entamer une carrière solo. Il écrit les chansons de son premier album « Stories from the safe house », mélange de blues, folk et jazzy soul, qui sort en 2008, année qu voit également le groupe The Hoax se reformer ; les anciens amis se retrouvent et repartent en tournée sur les routes du monde entier durant deux ans au bout desquels le chanteur publiera un DVD live “A Blues Odessey “.
Puis c’est l’époque d’un duo avec la chanteuse Babet, des premières parties de Vanessa Paradis, d’un nouvel album avec The Hoax, « Big City Blues », et de nombreuses tournées en tant qu’invité du pianiste de jazz Eric Legnini.
Artiste confirmé, Hugh Coltman revisite aujourd’hui les standards de Nat King Cole, (Nature Boy, Mona Lisa, etc.), mais aussi des titres moins connus (Shadows, Annabelle, etc.), à sa façon bien à lui, c’est à dire avec beaucoup d’émotion et de talent.
En concert
5 septembre : Jazz à la Villette, Paris
En tournée à partir du 7 octobre : Nantes, Rhino Jazz, Jazz au fil de l’Oise, Nancy, Tourcoing…
