Françoise Pétrovitch : Peintures, dessins, lavis sur papier, sculptures en céramique ou en bronze, film, “tout est lié, superposé et fluide“.
L’ensemble de l’œuvre de Françoise Pétrovitch compose un univers en soi, baigné de différentes couleurs et de différentes lumières, changeant comme au rythme des saisons et des jours, de la nuit au matin. Peuplé d’êtres et de végétaux – en particulier adolescents, oiseaux et fleurs, partageant un même état de transition et une façon éthérée d’être au monde –, ce corpus de sujets extrêmement cohérent et permanent est pourtant à chaque occurrence transmis, médié selon des manières distinctes. « Du nouveau avec le même » se plait à commenter l’artiste à propos de séries très homogènes, apparues au fur et à mesure, sans chasser les précédentes : les « Rougir » ou « Tenir », les Nocturnes, les Diurnes, les « Étendus », etc.
Les thèmes du double, de la cruauté, de l’intériorité, des natures mortes reviennent comme des leitmotivs. Les portraits, essentiellement descriptifs, car intériorisés, « en-dedans », montrent les sujets statiques, aux mouvements arrêtés. Ils posent, se laissent observer, détailler, ils s’offrent aux regards dans une illusion d’intimité suggérée par la proximité du cadrage, intimité de surface cependant.
Placée sous le signe du contraste entre lumière et obscurité, peintures, dessins, lavis sur papier, sculptures en céramique ou en bronze, film, l’exposition de Françoise Pétrovitch au Centre d’Art Contemporain de la Matmut peut s’appréhender comme une traversée de et dans son œuvre récente. Son travail se caractérise par un sens aigu des couleurs, une recherche pour des rapprochements acides, osés, des teintes entre-deux difficiles à qualifier, sans oublier le rouge, en ponctuation ou en trait de contour, devenu sa signature. « Tout est lié, superposé et fluide » souligne t-elle. Les supports et les techniques dialoguent : les sujets migrent du papier vers la toile, les recherches se résolvent par le feu de la cuisson ou sous la presse de la gravure. Et comme le résume l’artiste : « Je ne peux pas dissocier ce que je dis de comment je le dis. » Née en 1964, Françoise Pétrovitch vit et travaille à Cachan.
Autour de l’exposition
- Visites commentées de l’exposition, les dimanches 20 janvier, 10 février et 17 mars 2019 à 15h, entrée libre
- Visites en famille de l’exposition, les dimanches 24 février et 31 mars 2019 à 15h, entrée libre
- Événement festif et familial « Mascarade » Matmut pour les arts invite petits et grands à un événement festif et familial autour du carnaval : spectacle poétique, initiation aux arts du cirque, atelier de création de masques… le dimanche 3 mars 2019 à partir de 14h, entrée libre
Photo : Françoise Pétrovitch, Nocturne, 2017, Huile sur toile, 160 x 130 cm © A.Mole Courtesy Semiose, Paris
Françoise Pétrovitch
Expodition du 12 janvier au 7 avril 2019
Centre d’Art Contemporain de la Matmut
425 rue du Château
76480 Saint-Pierre-de-Varengeville
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