Né il y a une petite quarantaine d’années au Sénégal, Abdoul Fatah Seck endosse le peudonyme de Faada Freddy et fait ses débuts dans le hip hop. Son talent, sa personnalité et son groupe de rap Daara J, font de lui un musicien populaire et incontournable du Sénégal.
Avec son arrivée à Paris, il met momentanément le rap et son groupe entre parenthèses pour concrétiser un rêve qu’il a depuis tout gamin, faire du soul et du gospel ! Marqué par la voix de Billy Hollyday qui a bercé son enfance, Faada décide d’écrire une nouvelle page de son aventure musicale :
“C’est un projet sans instrument, juste basé sur les percussions corporelles et des voix. Cela me permet de faire un album coloré avec de la musique organique” explique-t-il.
Faada a changé de registre; certes, son visage reflète toujours son exceptionnelle joie de vivre et la jeunesse qui le caractérise
“Je suis encore un gamin et je compte bien le rester”, concède-t-il
Entre deux fous-rires, sa voix est toujours hors du commun, mais c’est avec des Dreads-locks impeccables et un chapeau melon vissé sur la tête qu’il présente cet album solo aussi original et inédit que talentueux; ici, pas d’instrument, juste des voix soutenues par des percussions corporelles; et ça marche! c’est gai, ça bouge et ça donne envie de se bouger, c’est bluffant!
“La musique est partout”, s’enflamme le musicien en jouant les percussionnistes avec tout ce qui lui tombe sous les mains.
Daafa est sur le chemin du succès, son succès; les salles de concerts s’ouvrent à lui, il a fait les premières parties de Bernard Lavilliers (qui le loue de compliments), Ben l’Oncle Soul, Patrice et de Zaz.
Dans le vidéo clip qui accompagne le single “We sing in Time”, Faada nous entraîne avec lui à travers les rues de Dakar, c’est rythmé, c’est plein de gaieté, c’est à ne pas rater au Trianon le 28 novembre prochain.
Let’s dance with Faada.
