Exposition Keiichi Tahara à la Galerie Taka Ishii Photography

0
2168
Keiichi Tahara
Keiichi Tahara

Né à Kyoto en 1951, Keiichi Tahara est, depuis son enfance, un amoureux de la lumière. Il a commencé à l’apprivoiser quand son grand-père, photographe professionnel, l’initie à 12 ans aux techniques de la photographie et lui offre son premier appareil photo, un Asahi Pentax avec lequel il réalise ses premières photos de paysages.

Tout en étudiant, il produit divers courts métrages et essais en noir et blanc, puis, faisant partie d’une troupe de théâtre moderne, accompagne celle-ci à Paris. Nous sommes en 1973, tandis que la troupe part parcourir l’Europe, Keiichi Tahara reste à Paris, s’y installe, décide de se lancer dans la photographie, prend le statut de photographe indépendant et fait des vernissages.

C’est l’époque où il réalise sa série intitulée « Environnement » qui sera suivie à la fin des années 70 par des œuvres groupées sous le titre « Fenêtres », puis « Eclat » en 1983. La lumière est au centre de sa recherche artistique avec les jeux d’ombre et de lumière, une longue et perpétuelle quête qui le mènera à explorer les frontières de la transparence. ” La lumière du Japon, toujours voilée, n’a rien à voir avec celle de la France, très brutale. Et la nature de la lumière, j’en suis persuadé, a une incidence sur le paysage, les gens et même la langue que l’on parle”. Les Rencontres d’Arles lui remettent en 1977 le Grand Prix des Jeunes Photographes, puis il gagne le prix de la Critique Photographique Kodak avec une série intitulée « Pièce ».

Sa carrière photographique est ensuite et jusqu’à nous jours jalonnée d’œuvres et de récompenses. Aux séries de portraits d’artistes, d’écrivains, de photos de mode, d’architecture, s’ajoutent un film, un court-métrage, des sculptures de lumières parsemées de par le monde et la parution de livres. Cette carrière internationale sera saluée par tous les hommages : Prix de la société photographique Shinjin-Sho, Prix Kimura Ihei et Higashikawa au Japon, Prix Nicéphore Niepce, le Prix d’ADC au Japon par deux fois, le Grand Prix de la fondation Franco-Japonaise, le Prix de la Ville de Paris…

Avec la lumière au sein de sa passion photographique et ses souvenirs d’enfance pour simple bagage, Keiichi Tahara a parsemé les musées et les paysages du monde d’empreintes lumineuses, prenant la forme de sculptures et d’installations dont l’aboutissement artistique est l’approche toujours plus poussée vers la lumière.

C’est cette lumière qui illuminera la galerie Taka Ishii pour sa rentrée de septembre 2014, puisqu’elle a l’honneur d’accueillir ce très grand photographe et concepteur de lumière qu’est Keiichi Tahara. Les œuvres exposées proviendront des séries « Fenêtre » (1973-1984) et « Eclat » (1983). « Il y a des yeux qui reçoivent la lumière et il y a des yeux qui la donnent » disait Paul Claudel. Keiichi Tahara, par son talent, a donné un nouveau sens à la lumière ; un moment de fascination, un grand moment de photographie.

[vc_text_titles title=”Autour de l’exposition : ” title_type=”h3″ page_title_type=”v1″ title_align=”left”][vc_contact_info icon=”arrows-ccw”]

– Exposition Keiichi Tahara « Sculpteur de Lumière » – du 9 Septembre au 2 Novembre à La MEP.

– Livret publié par Taka Ishii Gallery, 2012, 21 photos noir et blanc, texte par Felix Guattari.

Galerie Taka Ishii Photography – 119, rue Vieille du Temple – 75003 Paris

Le site de la galerie Galerie Taka Ishii Photography :  www.takaishiigallery.com

Exposition Keiichi Tahara
jusqu’au 25 Octobre 2014

[/vc_contact_info]