Etes-vous prêts pour la rentrée littéraire ?

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rentree litteraire
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589 romanciers, français et étrangers, s’apprêtent à se lancer à la conquête des lecteurs pour la rentrée littéraire de septembre prochain… Le chiffre est impressionnant mais reflète le dynamisme d’un marché du livre qui connaît une croissance exceptionnelle et inégalée depuis la crise de 2008.

D’après le magazine professionnel Livres Hebdo, les ventes de livres sont en hausse de 7% en euros courants entre juin 2014 et juin 2015, tandis que le nombre de romans publiés en cette rentrée est légèrement inférieur à l’année dernière qui en dénombrait 607, en attendant les quelques 300 documents et essais qui viendront animer l’automne.

Parmi les romanciers français qui sont dans les starting blocks de cette course, artsixMic vous aide à repérer les perles et a sélectionné pour vous :

le crime du comte de Neuville
L’incontournable et en tête d’affiche Amélie Nothomb qui nous livre son habituel roman de la rentrée, « le crime du comte de Neuville » un suspense belge au cours duquel une voyante prédit au comte qu’il tuera un invité lors de sa prochaine garden-party ! (Albin Michel)

amelie

Boussole
Mathias Enard après plusieurs romans, un prix du livre et le Goncourt des lycéens en 2010, revient avec « Boussole » où l’on suit Franz Ritter, musicologue viennois insomniaque, sous le choc d’un diagnostic médical alarmant qui fuit sa nuit solitaire dans ses souvenirs de voyages, d’études et d’émerveillements. (Actes Sud)

boussole

Un amour impossible
« Un amour impossible » de Christine Angot nous transporte dans le Châteauroux de la fin des années 1950. Pierre séduit Rachel mais refuse de l’épouser. Il accepte cependant d’avoir un enfant avec elle, Christine, qu’elle devra élever seule. A l’adolescence, Pierre reconnaît officiellement sa fille, qui, fascinée par ce qu’il lui fait découvrir, s’éloigne de sa mère. Bien plus tard, Rachel apprend que Pierre viole Christine depuis des années. (Flammarion)

un amour impossible

Juste avant l’oubli
Avec des allures de roman noir, Alice Zeniter avec « Juste avant l’oubli » nous entraine sur les traces d’un auteur qu’elle a créé de toute pièce mais avec une telle dextérité que le lecteur finit par se demander s’il n’existe pas réellement !

Il règne à Mirhalay une atmosphère étrange. C’est sur cette île perdue des Hébrides que Galwin Donnell, maître incontesté du polar, a vécu ses dernières années avant de disparaître brutalement ? Il se serait jeté du haut des falaise…

juste avant l oubli

D’après un histoire vraie
“Ce livre est le récit de ma rencontre avec L. L. est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu’un écrivain ne devrait jamais croiser.” Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Delphine de Vigan s’aventure en équilibriste sur la ligne de crête qui sépare le réel de la fiction. Ce livre est aussi une plongée au coeur d’une époque fascinée par le Vrai. (Lattès)

D'apres une histoire vraie

La terre qui penche
Carole Martinez peaufine ses beaux caractères moyenâgeux dont Blanche, morte en 1361 à l’âge de 12 ans mais dont l âme a continué de vieillir afin de perpétuer le souvenir des événements qui ont mené l’adolescente jusqu’à un sort funeste. Depuis sa tombe, elle raconte comment son père l’a conduite dans la forêt, vêtue de ses plus beaux atours et offerte au diable afin de faire cesser les temps de misère et d’éloigner l’ombre du mal noir qui a déjà tant tué. (Gallimard)

la terre qui panche

2084 La fin du monde
Boualem Sansal poursuit sa lutte contre l’intégrisme musulman avec cette « fin du monde » qui brocarde les dérives et l’hypocrisie du radicalisme religieux qui menace nos démocraties.
L’Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi, «délégué» de Yölah sur terre. Son système est fondé sur l’amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. Officiellement, le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions. Le personnage central, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur l’existence d’un peuple de renégats, qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion…(Gallimard)

la fin du monde

La dernière nuit du Raïs
Yasmina Khadra investit les pensées de Kadhafi pour dénoncer la tyrannie sanguinaire et mégalomane de tous les dictateurs déchus, dévoilant les secrets de la barbarie humaine.(Julliard)
Longtemps j’ai cru incarner une nation et mettre les puissants de ce monde à genoux. J’étais la légende faite homme. Les idoles et les poètes me mangeaient dans la main. Aujourd’hui, je n’ai à léguer à mes héritiers que ce livre qui relate les dernières heures de ma fabuleuse existence. Lequel, du visionnaire tyrannique ou du Bédouin indomptable, l’Histoire retiendra-t-elle ? Pour moi, la question ne se pose même pas puisque l’on n’est que ce que les autres voudraient que l’on soit.

la derniere nuit du rais

Profession du père
Sorj Chalandon s’attaque à la folie de son père. « Mon père a été chanteur, footballeur, professeur de judo, parachutiste, espion, pasteur d’une Eglise pentecôtiste américaine et conseiller personnel du général de Gaulle jusqu’en 1958. Un jour, il m’a dit que le Général l’avait trahi.

profession du pere
[vc_text_titles title=”Avec une place toute particulière réservée à :” title_type=”h3″ page_title_type=”v1″ title_align=”left”][vc_contact_info icon=”flow-line”]

Alain Mabanckou, et son « Petit piment », L’histoire de Petit Piment, un jeune orphelin effectuant sa scolarité dans une institution d’accueil catholique. Lors de la révolution socialiste, il en profite pour s’évader. Adolescent, il commet toutes sortes de larcins. Il trouve refuge auprès de Maman Fiat 500 et de ses dix filles. Mais de nouvelles épreuves lui feront perdre la tête.

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Emilie Frèche et son « Homme dangereux ». « Maintenant que tu as vraiment quitté ton mari, on va pouvoir parler. Je veux que tu deviennes ma femme. Je t’aime, je veux vivre avec toi, mais avant, il faut que tu laisses tes enfants. Pardon, Je suis sérieux. Il faut que tu les laisses à leur père, je te dis ça pour leur bien. Elles seront très heureuses avec lui ; ils partiront vivre en Israël, ce sera beaucoup plus simple, et tu iras leur rendre visite pour les vacances. T’es complètement malade? Tu sais bien que non, puisque c’est comme ça que ça va se terminer pour les juifs de France. Sept mille juifs sont partis rien que cette année, c’est moi qui l’invente ? Bientôt, il n’y aura plus de juifs en France. Plus un seul juif. Tu te rends compte, un peu ? Le grand rêve de Vichy réalisé par des Merah, des Nemmouche, des Kouachi. Que des petits enfants de bicots qu’on a fait venir du bled pour assembler des boulons, et qui feront mieux que les idéologues du Troisième Reich, sans même avoir besoin de vous mettre dans des trains. Tout ça simplement en jouant avec votre peur. Quelle intelligence ! Quelle économie, surtout. La France nettoyée pour pas un rond. »

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Bernard Chambaz et son « Vladimir Vladimirovitch ». La vie de Poutine a basculé quand son homonyme est arrivé au pouvoir. Le soir de l’élimination de l’équipe de hockey aux Jeux olympiques de Sotchi, il est frappé par la tristesse dans les yeux du président, une tristesse d’enfant, des yeux de phoque. Tout au long de l’année 2014, obsédé par la question « que croire, qui croire ? », il raconte dans des cahiers la vie de Volodka : l’enfance, le KGB, l’irrésistible ascension. À travers cette plongée au coeur de l’énigme Poutine, ce sont aussi les spectres de l’histoire soviétique qui défilent. Partagé entre l’amour perdu de Tatiana et la vie possible au côté de Galina, Vladimir Vladimirovitch n’en a pas fini avec les ambiguïtés de l’homme russe face à son destin, et son président.

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« Jugan » de Jérôme Leroy. En vacances à Paros, dans les Cyclades, le narrateur rêve à Noirbourg. C’est là que douze ans plus tôt, il a entamé sa carrière d’enseignant, au collège Barbey d’Aurevilly, «en plein Cotentin, au carrefour de trois routes à quatre voies». Là que débarque un beau matin Joël Jugan, ancien leader du groupe d’extrême gauche Action Rouge. Qui s’attable à la terrasse de la Brasserie de Paris et commande une bière Jupiter, comme autrefois. Après une série de braquages et de crimes, dont l’assassinat du PDG des Forges de Noirbourg, le sulfureux Jugan, qui plaisait tant aux filles, avait été arrêté. Il vient de purger une peine de dix-huit ans. En prison, dans les Quartiers de Haute Sécurité, il est «devenu un monstre, au physique comme au moral». L’une de ses anciennes complices, Clotilde Mauduit, militante de gauche et féministe acharnée, a monté une équipe d’aide aux devoirs pour les élèves de la Zone, enfants des HLM et petits Gitans mêlés. Elle a recruté le narrateur, ainsi qu’Assia Rafa, étudiante en comptabilité, dont le père, Samir, gère une supérette dans la Zone. Assia est envoûtée par l’homme au visage ravagé entrevu à la terrasse de la brasserie. Ensorcelée, aussi, peut-être, par la gitane en robe rouge, surprise à voler dans les rayons de la supérette, qui lui a craché au visage d’étranges imprécations. Lorsque Clotilde enrôle Jugan dans l’équipe d’aide aux devoirs, Assia se livre à lui corps et âme. Très vite, il l’entraîne en enfer. Rigueur du récit, tension de l’intrigue, ampleur de l’écriture, Jérôme Leroy amène ici le roman noir à l’incandescence.

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[vc_text_titles title=”Sachez d’ores et déjà que les premiers retours de lecture des éditeurs auréolent :” title_type=”h3″ page_title_type=”v1″ title_align=”left”][vc_contact_info icon=”sound”]

Sophie Divry et son autoportrait de chômeuse en fin de droits : « Quand le diable sortit de la salle de bains » (Noir sur Blanc)
Diane Meur et de son banquier allemand : « La Carte des Mendelssohn » (Sabine Wespieser)
Hédi Kaddour et son tournage dans le Maghreb colonisé « Les Prépondérants » (Gallimard)
Philippe Jaenada et son enquête sur Pauline Dubuisson « La Petite Femelle » (Julliard)

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Alexandre Seurat « La Maladroite » (Rouergue)
Pascal Manoukian « Les Echoués » (Don Quichotte)
Sophie Daull « Camille, mon envolée » (Philippe Rey)
Jérémy Fel « Les Loups à leur porte » (Rivages)
Christophe Boltanski « La Cache » (Stock)

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Il faut marquer une forte présence de la littérature étrangère et surtout anglo-saxonne avec des grands noms dont Toni Morrison, Martin Amis, Jim Harrison, David Grossman, Richard Powers, David Foster Wallace, Nick Hornby, Oya Baydar, Richard Ford, James McBride

A VOS LIVRES !

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[vc_text_titles title=”La dernière nuit du Raïs” title_type=”h5″ page_title_type=”v1″ title_align=”center”]

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