Enjoy la Haute Bourgogne : La Côte-d’Or doit son nom à la couleur qui, en automne, embrase les vignes plantées sur ses coteaux aux villages prestigieux.
Située au cœur de la Bourgogne, la Côte-d’Or est un département riche d’histoire et de patrimoine. La Côte-d’Or doit son nom à la couleur qui, en automne, embrase les vignes plantées sur ses coteaux aux villages prestigieux. Des grand crus ont participé à sa richesse culturelle et économique, 37 villes et villages viticoles situés entre Dijon à Santenay parmi lesquels quelques noms prestigieux : Chambolle-Musigny, Vosne-Romanée, Nuits-Saint-Georges, Beaune ou encore Pommard. Depuis près de deux mille ans, les grands vignobles de Bourgogne font la réputation de la Côte-d’Or, une terre bénie des dieux pour la richesse et la renommée de ses crus. A l’image des vins qu’il produit, ce territoire unique développe des valeurs fortes d’ouverture, de découverte, de rencontre. Portée par l’inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO des Climats du Vignoble de Bourgogne et le développement d’une offre touristique spécifique autour du Label Vignobles & Découvertes, la Côte-d’Or vous invite à partager ce qu’elle a de meilleur. Pour parcourir les Champs-Elysées de la Bourgogne, il fallait bien une route à la hauteur de l’avenue parisienne… Elle déroule un itinéraire touristique balisé d’une soixantaine de kilomètres, le long des côtes de Nuits et des côtes de Beaune. Elle correspond au site de production de la quasi-totalité des grands crus de Bourgogne puisque la Bourgogne en compte 33 quand 32 sont produits en Côte-d’Or.
Mais qui dit couleur, dit cépage. On en recense deux principaux en Côte-d’Or. Le pinot noir produit des grappes compactes d’un noir violacé dont les petits grains serrés contiennent un jus abondant et sucré. Pour l’anecdote, ce jus incolore sert aussi à la production de vin de Champagne. En Bourgogne, la matière colorante, contenue dans la pellicule des baies de raisin, donne au vin sa jolie teinte rouge au moment de la macération et de la fermentation en cuve. Quant aux grands vins blancs, on les doit au chardonnay, un plant bourguignon utilisé depuis des siècles. Ses jolies petites grappes dorées renferment un jus blanc délicieusement sucré, prémices de vins blancs secs et aromatiques. Au cœur de la Bourgogne, entre Auxois et Morvan, partez à la découverte de quelques joyaux venus du Moyen Age, dont les cités de Flavigny-sur-Ozerain et de Noyers sur Serein, labellisées « Plus beaux Villages de France » ou Semur-en-Auxois, Saulieu et Avallon. Les amateurs d’architecture seront séduits par les châteaux de Bussy-Rabutin, Ancy le Franc, Tanlay ou Bazoches.
Joyaux du patrimoine mondial, ne manquez pas la basilique de Vézelay et l’Abbaye de Fontenay, classées par l’Unesco. Entre les deux, la ville de Montbard, son Musée et son Parc dédiés à Buffon, naturaliste et ami de Diderot, et la Grande Forge de Buffon, témoins du Siècle des Lumières. Enfin, les amateurs d’Histoire découvriront les Celtes à travers le Trésor de Vix au Musée du Châtillonnais, puis les Gaulois au Muséoparc Alésia.
La douceur du Canal de Bourgogne, la campagne vallonnée de l’Auxois, le vignoble pétillant du Châtillonnais et ses forêts immenses … Les paysages de la Haute Côte-d’Or vous invitent à partir en excursion à la découverte des nuances et des surprises que nous offre toute la diversité de ce territoire. En choisissant les hôtels et restaurants du Club des hôteliers et restaurateurs de Haute-Bourgogne, vous plongerez dans le charme et la séduction de l’hôtellerie traditionnelle à taille humaine. Vous pourrez séjourner d’hôtel en hôtel tout en découvrant un territoire marqué par l’empreinte de son histoire. Vous savourerez les spécialités bourguignonnes élaborés par des chefs talentueux dans une atmosphère de calme et de sérénité.
Muséoparc Alésia
l’Abbaye de Fontenay
Fondée en 1118 par Saint Bernard, l’Abbaye de Fontenay est l’un des plus anciens monastères cisterciens d’Europe. L’architecture romane confère une homogénéité remarquable à l’ensemble des bâtiments conventuels du XIIe siècle. Suivant le plan rigoureux de Saint Bernard, le visiteur découvre, intacts, l’église, le cloître, la salle capitulaire, le scriptorium, le chauffoir ainsi que la forge. Propriété privée, l’Abbaye de Fontenay a été classée « Patrimoine Mondial par l’UNESCO » en 1981 et « Jardin Remarquable » en 2004 et est un site incontournable en Bourgogne. www.abbayedefontenay.com
Le Château d’Ancy-le-Franc : Un étonnant palais de la Renaissance sur les terres des Ducs de Bourgogne.
Le Château d’Ancy-le-Franc, classé monument historique, est un étonnant palais de la Renaissance en Bourgogne. Au bord du Canal de Bourgogne, à 200 km de Paris, ce château est situé au coeur d’un grand parc de 50 ha. Chef d’oeuvre de Sébastiano Serlio, le célèbre architecte italien appelé en France par François Ier, ce château fut bâti entre 1542 et 1550 pour Antoine III de Clermont-Tallard, beau-frère de Diane de Poitiers. Classé par Androuet Du Cerceau (1520-1586) comme « l’Un des Plus Excellents Bâstiments de France », ce château fut le modèle pour l’architecte Lescot pour sa reconstruction du Louvre en 1546. Représentatif de l’art de vivre à la Renaissance, le château d’Ancy-le-Franc est, grâce à sa composition profondément originale, sans exemple en Italie comme en France.
A l’intérieur, un vaste ensemble de peintures murales de la Renaissance font d’Ancy-le-Franc le rival direct de Fontainebleau. Outre le château, le domaine comprend de vastes écuries et parterres, une ferme sur cour, orangerie, jardin à la française, jardin à l’anglaise avec « Folie » (18ème), étang, ponts, chemins, arbres centenaires, parc à chevaux. Lieu idyllique pour promenades et flânerie après la visite du château. www.chateau-ancy.com/fr/
Le château de Tanlay
Le château de Tanlay est une étape majeure des circuits touristiques de Bourgogne. Ce remarquable château Renaissance fut construit sur les bases d’un château médiéval, au coeur d’un village bordé par le canal de Bourgogne, sur une terre particulièrement réputée pour ses richesses historiques, viticoles et gastronomiques. Admirable ensemble des 16ème et 17ème siècles, construit par la famille de l’Amiral de Coligny, achevé par un proche de Mazarin, conservé dans la même famille depuis trois siècles. Architecture remarquable, promenade le long du Canal s’achevant sur le monumental nymphée, fresque attribuée à l’Ecole de Fontainbleau et Galerie des trompe-l’oeil. Une équipe de guides passionnés vous feront revivre le quotidien des habitants du château à travers les salles richements meublées et décorées. Le domaine abrite aussi un golf ouvert toute l’année et une exposition d’art contemporain – de juin à septembre – dans les Communs du château. www.chateaudetanlay.fr
Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon
Classé Monument Historique, Musée de France, labellisé «maison des illustres», le musée propose un parcours à travers l’histoire des sciences, des cabinets de curiosité aux premiers Muséums, en s’attachant à deux personnalités nées à Montbard : Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon (1707-1788) et Louis Jean-Marie Daubenton (1716 -1800). Deux salles d’exposition temporaire proposent, en lien avec les collections du musée, une découverte de l’héritage artistique et scientifique des deux célèbres naturalistes.
Le parc BUFFON
Aménagé par Buffon entre 1733 et 1742, ce parc est intimement lié à l’histoire du château des ducs de Bougogne sur lequel il est construit . Classé monument historique en 1947, le parc offre le long de ses quatorze terrasses un cadre naturel et historique d’exception.
Le cabinet de travail
Buffon donnait rarement accès à ce lieu intime où il passa de nombreuse heures à composer les 36 volumes de l’Histoire Naturelle générale et particulière. Les murs couverts des estampes aquarellées de François-Nicolas Martinet qui illustrent l’Histoire Naturelle des Oiseaux, la cheminée de marbre ou encore le portrait de Newton, restituent l’ambiance particulière de ce lieu chargé d’histoires. : musee-site-buffon@montbard.com
Grande Forge de Buffon
Chef-d’œuvre du patrimoine industriel du XVIIIème siècle, elle fut édifiée par le célèbre naturaliste Georges-Louis Leclerc comte de Buffon. Elle se compose d’un ensemble architectural unique en son genre regroupant la partie domestique et la partie industrielle. Son magnifique escalier permettait aux invités d’assister à la coulée de fonte. Classée monument historique, elle est le témoin du génie scientifique du siècle des Lumières.
Ouvert d’avril à septembre, tous les jours sauf le mardi (ouvert toute l’année sur réservation pour les groupes), De 10h00 à 12h00 et de 14h30 à 18h00. En continu en juillet et août de 10h et 18h tous les jours, visites guidées proposées toutes les après-midis. www.grandeforgedebuffon.com
Musée de Vix
Pays de plateaux forestiers où s’ouvrent des vallées et jaillissent des sources, le Châtillonnais est une terre de riches contrastes naturels. Placé à la jonction de deux couloirs fluviatiles, celui du Rhône et celui de la Seine, il est aussi un espace de rencontre et de parcours. La richesse du Pays Châtillonnais, l’activité exceptionnelle de la Société Archéologique et un grand nombre de donateurs ont constitué le socle d’une collection de pièces tant archéologiques qu’historiques digne des plus grands établissements. La découverte de la tombe de la Dame de Vix en 1953 consacre le renom international du musée.
Le « Trésor de Vix » avec son imposant cratère en bronze, en fit la réputation définitive. En effet, les très nombreux objets découverts tout au long du XXe siècle, sur les sites archéologiques de la région, ont constitué progressivement une des collections des époques celtique et gallo-romaine les plus représentatives de France.
Une nouvelle salle consacrée au Pays Châtillonnais vous invite à découvrir la campagne, la forêt et le cabinet d’un notable de la fin du 19e siècle.Fernand Daguin, avocat au barreau de Paris, originaire de Chamesson et propriétaire du château de ce village, constitua, tout au long de sa vie, des années 1860 à 1920, une collection d’oiseaux naturalisés représentant les espèces observables dans le Châtillonnais. Sa passion ornithologique le conduisit à observer son pays de façon tout aussi fine que le ferait un cultivateur ou un forestier. www.musee-vix.fr
Semur-en-Auxois
La très bourguignonne cité de Semur-en-Auxois, est une étape incontournable de votre séjour. La ville est dressée sur un plateau de granit rose, entouré par la rivière Armançon. Ville nature au bord de l’eau, riche d’un patrimoine architectural rare et inscrite au secteur Sauvegardé.
Partez à la découverte de la cité médiévale Semuroise et remontez le temps ! Laissez-vous séduire par le coeur historique de la cité, la ville haute. À l’origine, Hercule aurait fondé la cité à son retour d’Espagne. Au Moyen Âge, la ville connaît un développement important. Au détour des rues, vous découvrirez : les maisons avec leurs façades à pans de bois, les portes fortifiées, la collégiale Notre-Dame (XIIIè – XIVè), les impressionnantes tours du donjon et ses remparts. www.tourisme-semur.fr
Vézelay : la basilique Sainte Marie-Madeleine
La basilique, chef d’oeuvre incontesté de l’art roman, haut lieu de la foi médiévale grâce à ses reliques, trouve toute sa magnificence à l’intérieur. Tout d’abord, le narthex, c’est le lieu d’accueil des pèlerins qui se préparaient en ce lieu sombre à pénétrer dans la lumière de la nef. De par ses dimensions et son surprenant jeu de lumière, le tympan suscite tous les regards. Il se compose d’une scène centrale et de huit compartiments historiés organisés en arc de cercle de part et d’autre du Christ, personnage principal. Autour, des voussures soulignent la forme cintrée du tympan. Ce narthex comporte un portail sud et un portail nord. Le tympan sud représente les épisodes de l’enfance du Christ, et le tympan nord narre les derniers moments de l’Ascension du Christ. En ce qui concerne la nef, haute de 18 mètres, elle se distingue par sa simplicité. Elle comporte 10 travées rythmées par des arcs-doubleaux clairs et foncés. Sur chacun des piliers, une centaine de chapiteaux historiés représentent des scènes de la bible et de la vie des saints. Au solstice d’été, un magnifique « chemin de lumière » illumine la nef. Au solstice d’hiver c’est au tour des chapiteaux d’être caressés par cette lumière. La lumière est un élément clé de la basilique. C’est dans la crypte carolingienne, qui se situe sous l’autel et accessible pas deux escaliers, que sont conservées les reliques de Marie-Madeleine dans un reliquaire en bronze doré. Les transepts sont de mêmes factures que le choeur. Le transept sud a moins de profondeur que le transept nord mais il se prolonge par la salle capitulaire et le cloître. (La salle capitulaire a été transformée au 18ème siècle en chapelle). Le choeur, de style gothique, a été reconstruit en 1104. C’est le lieu le plus lumineux de la basilique, ceci grâce au choix de la pierre (calcaire à dominantes blanche, grise et bleue). www.vezelaytourisme.com
Les musées de Côte-d’Or
Aujourd’hui, plus question d’aller au musée en trainant des pieds. Avec près de 70 établissements en Côte-d’Or, vous en trouverez forcément un dont la thématique vous plaira.Revivez le faste des ducs de Bourgogne, les troubles de la Révolution ou découvrez des réalisations contemporaines étonnantes grâce aux productions d’artistes ancrés dans leur temps. Bon à savoir, les musées municipaux de la ville de Dijon sont gratuits quotidiennement pour toute la famille. Profitez-en !
Parallèlement, fini le cliché des vieux musées poussiéreux. De nouveaux lieux d’exposition consacrés au cassis, à la truffe ou encore au crémant de Bourgogne ont de quoi attirer un public plus hétéroclite. Le Cassissium, l’Imaginarium et la Maison aux Mille Truffes et Champignons disposent d’espaces muséographiques destinés à informer le visiteur curieux.
Le MuséoParc Alésia
Dans les collines de l’Auxois, un nouveau site attire l’œil des curieux : avec son architecture circulaire de béton et de bois, le MuséoParc Alésia a fière allure. Depuis son ouverture en mars 2012, il offre aux visiteurs une plongée dans le monde gallo-romain.
Toutes les informations sont sur le site : http://www.cotedor-tourisme.com
Vignoble Meursault -® Muzard-min
Entre le marché, la cuisine et les services, les chefs côte-d’oriens paraissent bien occupés : ils nous ont pourtant laissé le temps de dresser leur portrait. Les parcours diffèrent mais les voyages
restent : en France ou à l’étranger, ils n’hésitent pas à jouer les vagabonds le temps d’une saison pour continuer à se former. Puis quand vient l’âge de raison, sonne souvent l’heure de regagner leur port d’attache en Côte-d’Or. Ils ramènent dans leurs bagages des techniques apprises chez les plus grands mais aussi une inventivité et une audace réhaussées par leurs expériences cosmopolites.
Deux étoiles au guide Michelin :
L’Hostellerie du Chapeau Rouge (Dijon), Le relais Bernard Loiseau (Saulieu)
Une étoile au guide Michelin :
Le Bénaton (Beaune), Le Carmin (Beaune), Loiseau des Vignes (Beaune), l’Hostellerie de Levernois (Levernois), le Charlemagne (Pernand-Vergelesses), l’Abbaye de la Bussière (la Bussière-sur-Ouche), La Maison des Cariatides (Dijon), Stéphane Derbord (Dijon,) l’Auberge de la Charme (Prenois), le Montrachet (Puligny-Montrachet), Le jardin des Remparts (Beaune), L’Edem (Chassagne-Montrachet), Christophe Quéant (Pommard), Loiseau des Ducs (Dijon)
Beaune et ses Hospices
A 40 km au sud de Dijon, cette petite ville forte de 23 000 habitants, cerclée comme un fût par ses remparts et ses bastions, est et demeure au début du XXIème siècle le centre du négoce du vin de Bourgogne. Dans ses vénérables maisons de vins mûrissent des nectars appelés joliment “vins tranquilles”. Capitale parlementaire au quinzième siècle dans un duché de Bourgogne qui préfigure déjà l’Europe, cette cité d’art et d’histoire illustre toute l’aventure spirituelle, culturelle et bientôt économique d’une province au coeur de l’Europe. Au bord des remparts, un hôtel-Dieu n’en finit pas de racheter les “péchés” d’un grand serviteur de “l’état Bourguignon” : Nicolas Rolin. Ce célèbre site visité par plus de 400 000 personnes chaque année, s’enorgueillit avec justesse d’un chef d’oeuvre de la peinture flamande : le retable du Jugement Dernier attribué au peintre Rogier Van der Weyden. Dans une ville où l’on peut encore flâner, on découvre un hôtel ducal reconverti en Musée du Vin et situé entre la rue du Paradis et la rue d’Enfer – cela ne s’invente pas ! Au sortir de la même rue, coïncidence ?, le regard se porte sur la basilique collégiale Notre-Dame, dernière fille dit-on de l’Abbatiale de Cluny. Et toujours, de demeures en hôtels particuliers, toute une société défile, aristocrates d’épée ou de robes, marchands et notables mais aussi artistes, Félix Ziem peint Venise… et Jules Marey s’invente comme l’un des pères du cinéma.
L’Hôtel-Dieu – « Un Palais pour les pôvres »
A la fin de la Guerre de Cent Ans, ému par la misère qui touche désormais bon nombre de Bourguignons, Nicolas Rolin, chancelier du Duc de Bourgogne Philippe le Bon, décide de créer un hôpital pour les plus démunis. C’était pour lui probablement aussi une occasion d’envisager la fin de sa vie plus sereinement. Dans la charte de fondation de l’Hôtel-Dieu, Nicolas Rolin déclare : « Moi, Nicolas Rolin (…) dès maintenant et pour toujours, je fonde et dote irrévocablement, dans la ville de Beaune, un hôpital pour les pauvres malades avec une chapelle (…). »
Le domaine viticole :
La surface en production exploitée par le domaine avoisine les 60 hectares, dont 50 sont consacrés au Pinot Noir, le reste au Chardonnay. Les cuvées sont le résultat d’un assemblage harmonieux de différents climats, ce qui contribue à créer l’originalité des vins du domaine viticole des Hospices de Beaune. 85% des vignes du domaine sont constituées de Premiers et Grands Crus, ce qui représente un pourcentage exceptionnellement élevé. Elles sont essentiellement axées autour de Beaune (Auxey-Duresses, Beaune, Meursault, Monthélie, Pommard, Pernand-Vergelesses, Chassagne-Montrachet, Savigny-les-Beaune, Volnay, Saint Romain et maintenant Santenay) en raison du lieu historique de l’hôpital, et portent des noms prestigieux comme Beaune Clos des Avaux Premier Cru, Corton Grand Cru et autres. Mais les Hospices sont également propriétaires de vignes en Côte de Nuits, avec les Grands Crus Mazis-Chambertin et Clos de la Roche, et en Mâconnais avec des parcelles de Pouilly-Fuissé. L’âge des vignes est en moyenne d’environ 35 ans. L’exploitation du domaine viticole est confiée à 23 vignerons, salariés des Hospices, travaillant sous la direction de Ludivine Griveau, Régisseur du Domaine viticole depuis janvier 2015. Chacun des vignerons est responsable d’un « vigneronnage » d’environ 2 hectares et demi. Ils respectent l’environnement et maîtrisent les rendements de leurs vignes pour exprimer au mieux leurs terroirs. La récolte 2016 a permis aux Hospices de proposer à la vente 596 pièces, dont 126 pièces de vin blanc et 470 pièces de vin rouge. Ces 596 pièces sont réparties en 47 Cuvées, 32 de vin rouge et 15 de vin blanc, soigneusement élaborées par les Hospices. www.beaune-tourisme.fr/