Eléonore Darmon est l’une des violonistes les plus en vue de sa génération

Éléonore Darmon est l’une des violonistes françaises les plus en vue de sa génération. Toute jeune, elle apprend la musique de façon spontanée, bien avant ses premiers cours de solfège, grâce à sa mère pianiste et aux mélodies tzigane qui la fascinent. A 14 ans, elle intègre le CNSM de Paris et travaille avec Gérard Poulet, Michael Hentz et Daria Hovora. Par la suite, elle bénéficie de l’enseignement de Pavel Vernikov et reçoit des conseils de Ivry Gitlis. Les fondations Banque populaire, Cziffra et Or du Rhin la récompensent. Sa carrière de concertiste débute à 16 ans dans le Concerto de Mendelssohn avec l’Orchestre symphonique de Nancy. Plus tard, en 2010/2011, elle est violon solo du Wien Waltz Philharmonie. Depuis, elle a joué comme soliste invitée de l’Orchestre national d’Ukraine, l’Orchestre symphonique Royal du Maroc et du Baden Sinfonietta. Grande chambriste, elle forme depuis 2011 un duo très demandé avec le pianiste Antoine de Grolée avec qui elle projette d’enregistrer un disque de pièces miniatures. Très sensible aux rapports entre musiciens, elle se considère comme une « bien meilleure interprète en musique de chambre depuis que je fais de l’orchestre à côté ! L’orchestre exerce d’autres manières les oreilles et je sens que toutes ces expériences me font progresser et que mon jeu s’en ressent ». Elle joue dans le monde entier avec Mischa Maïsky, Martha Argerich, Marielle Nordmann ou encore le guitariste Emmanuel Rossfelder qui l’accompagnait en octobre dernier au Centre d’Arts de Schorbach dans un programme virtuose (Bach, Paganini, De Falla, Isaÿe…).

Partager la musique, c’est aussi permettre aux musiciens, grands interprètes et jeunes talents, de se réunir. Entre 2013 et 2015, elle organise à elle seule une saison de musique de chambre à Paris où elle se produit aux côtés de Gary Hoffman, Diana Ligeti, Daria Hovora, Vladimir Mendelssohn, Pierre Fouchenneret ou encore François Salque. Elle devient, en 2014, directrice artistique du Festival de Sagonne, au cœur du Berry. Même lorsqu’elle est soliste, Eléonore Darmon conçoit la musique comme un acte de partage et de communion : « Tout est musique de chambre ! Face à l’orchestre ou dans l’orchestre, avec piano ou en quatuor, le violoniste doit faire preuve de la même qualité d’écoute vis-à-vis des autres musiciens. »

Éléonore Darmon en concert : 

• les 31 décembre et 1er janvier 2018 à l’Opéra Berlioz de Montpellier au sein de l’Orchestre national Montpellier Occitanie pour le concert du Nouvel An.
• le 27 janvier 2018, Éléonore Darmon jouera les concertos en Bach en MI majeur et La mineur, le 5e concerto de Mozart et le Rondo en La de Schubert, accompagnée par l’orchestre de Paul Kuentz à la Madeleine (Paris)

Les 3, 4 et 5 août 2018

aura lieu la 21ème édition du Festivillage de Sagonne avec le duo des Frères Bouclier, mais aussi un duo clarinette et piano, et une grande soirée lyrique. Éléonore Darmon souhaite y tisser un lien entre les musiciens et le public : « A Sagonne pour la première fois l’année dernière, j’ai proposé une promenade musicale avec des interventions dans des lieux totalement atypiques : un lavoir, un magnifique jardin, une cours, un porche etc. Avec différentes acoustiques. Et cela a absolument plu à un public pas du tout connaisseur avec des œuvres classiques (Bach, Rossini) mais également du Penderecki ! Et le public a accroché ! Bien sûr nous présentions nous mêmes les oeuvres mais nous nous déplacions sur les différents lieux avec le public, et c’est certainement cela qui nous rend également plus humains pour le public..».

Le site d’Éléonore Darmon: https://www.eleonoredarmon.com/

Photo : Éléonore Darmon