La tendance est à l’e-sport et nombreux sont les éditeurs qui se laissent tenter par le marché. Les derniers en date sont les Parisiens de Kylotonn qui viennent de reprendre au studio Milestone la licence WRC. Déjà les critiques font valoir que cette maison n’a pas grande expérience en jeu de course mais le résultat devrait être surprenant car le studio compte parmi ses rangs une poignée d’experts et de passionnés du genre, tel Alain Jarniou, réalisateur du jeu, qui a travaillé par le passé sur des titres comme V-Rally 3 et les deux Test Drive Unlimited.
WRC 5 sortira donc le 9 octobre prochain et sera bientôt “e-sportable“, permettant à tous les pilotes virtuels du monde entier de s’affronter pour décrocher le titre de champion du monde de WRC 5. Ce tournoi intégrera le programme de l’ESL, l’Electronic Sports League, ce dont Samy Ouerfelli, le Managing Director de la division française de l’ESL, est très fier.
Le premier atout de WRC 5 est sa prise en main qui est des plus agréables car aisées, en faisant un jeu à la portée de tous. Les sensations sont bonnes, on ressent la vitesse et piloter est un vrai plaisir tant les voitures ont du répondant quelque soit la surface. Des aides sont proposées tel un contrôle de stabilité et des aides au freinage, et différents niveaux existent ce qui permettra aux débutants de se faire la main.
WRC 5 permet aux joueurs de courir dans les 13 pays figurant au programme officiel du WRC (Allemagne, Espagne, Suède, Argentine…), cela permet de conduire sur différents terrains, de l’asphalte de Monte Carlo, en passant aux neiges de Suède, jusqu’aux chemins poussiéreux d’Espagne. Les décors, sans être extraordinaires, sont assez détaillés avec une végétation fournie.
Le jeu est bien plus agréable avec un volant qu’une manette mais les sensations de vitesse sont particulièrement bonnes dans les deux cas.
Les différents véhicules modélisés sont tous attrayants, et les fans de rallye devraient l’apprécier ; sauf que le jeu est plutôt axé grand public que pour les fans exclusifs des jeux de course. Trois modes sont proposés : le mode Carrière, le mode multijoueur (en local ou en online) et « Course Rapide ». Ce dernier cas permet de créer sa propre saison de rallye, en sélectionnant à l’avance les pays, leur nombre maximum dépendant bien sur de la catégorie choisie : WRC, WRC-2 ou J-WRC.
WRC 5 révèle son point fort en permettant aux joueurs de prendre le contrôle de tous les pilotes présents dans ces trois catégories : Sébastien Ogier et Jari-Mattii Latvala dans leurs Polo, Robert Kubica et Elfyn Evans dans leurs Ford, et même Sébastien Loeb dans sa DS3, toujours accompagné Daniel Elena, son copilote de toujours. Le nonuple champion du monde a en effet participé au dernier rallye de Monte Carlo et de fait, et a ainsi gagné sa présence dans le jeu…
Pas de gros déboires à l’horizon, et ce WRC 5 aura à la fois le mérite de procurer bien du plaisir en faisant oublier le flop du N°4 qu’avait sorti Milestone.