Etat d’urgence : le Conseil constitutionnel valide pour l’essentiel les perquisitions administratives et les interdictions de réunion
Les perquisitions administratives et les interdictions de réunion dans le cadre de l’état d’urgence ont été validées en grande partie par le Conseil constitutionnel, vendredi 19 février. Les Sages, saisis par deux Questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) de la Ligue des droits de l’homme, ont en revanche censuré la possibilité de copier des données informatiques dans le cadre de ces perquisitions administratives. Le Conseil constitutionnel a estimé que ces saisies informatiques devaient rester autorisées par un juge. Selon les Sages, le législateur n’a pas, dans le cas des perquisitions administratives, prévu “de garanties légales” propres à assurer un équilibre entre “droit au respect de la vie privée” et “sauvegarde de l’ordre public”. D’autant que “peuvent être copiées”, lors de ces perquisitions, “des données dépourvues de lien avec la personne” visée par la perquisition.
“Brexit” : Cameron a bataillé toute la nuit, mais “il reste encore beaucoup à faire”
est sorti peu après 5h30, sans faire de déclaration. Le Premier ministre britannique a bataillé toute la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 février à Bruxelles pour obtenir les concessions demandées par Londres pour rester dans l’Union européenne e t éviter un “Brexit”. Des questions difficiles à trancher freinent les négociations et “il reste encore beaucoup à faire”, selon le président du Conseil européen Donald Tusk. Le Royaume-Uni restera-t-il dans l’Union européenne ?Une nouvelle journée de négociations s’ouvre à Bruxelles.
Le pape François estime que Donald Trump n’est “pas chrétien”, “honteux” lui répond le candidat républicain
Le pape François
n’a pas perdu son franc-parler. Le milliardaire américain Donald Trump, candidat à la primaire républicaine pour la présidence des Etats-Unis, en a fait les frais, jeudi 18 février, dans l’avion qui le ramenait du Mexique à Rome (Italie). “Une personne qui veut construire des murs et non des ponts n’est pas chrétienne”, a affirmé le pape, répondant à la question d’un journaliste sur les positions anti-immigrés de Donald Trump.
Le code du travail donne du boulot a beaucoup de monde, sauf à ceux qui en ont besoin !
Le “dynamitage du Code du travail” met une partie de la gauche en pétard
De nombreux élus de la majorité
jugent que ce projet de loi est inacceptable en l’état. Ils fustigent aussi la menace de passage en force évoquée par le gouvernement. Assouplissement du temps de travail, plafonnement des indemnités prud’homales, licenciements facilités… En l’état, le texte est inacceptable pour une bonne partie des socialistes. “Oui j’ai mal aux 35 heures, oui j’ai mal pour les ouvriers”, réagit la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann, figure de l’aile gauche du parti. Le patron du PCF, Pierre Laurent, évoque un“dynamitage du code du travail”.
Ce que la réforme du droit du travail va vraiment changer pour vous
“Journée de 12 heures et semaine de 60 heures : une bombe thermonucléaire contre le Code du travail. Un siècle de droits anéantis.”
L’ancien inspecteur du travail Gérard Filoche a ainsi résumé sur Twitter l’avant-projet de réforme du Code du travail porté par la ministre Myriam El Khomri. La ministre du Travail, Myriam El Khomri, n’exclut pas a priori le recours à l’article 49.3 pour ce texte polémique, qui rend possibles les journées de douze heures et diminue les indemnités aux prud’hommes.
Réforme du droit du travail : pour Attali, on trouve dans le projet de loi des “choses hallucinantes”
“Ce n’est pas comme ça que l’on travaille.”
Jacques Attali est très critique à l’encontre de la réforme du droit du travail porté par la ministre du Travail Myriam El Khomri. Invité, vendredi 19 février, des “4 Vérités” sur France 2, l’économiste et ancien conseiller de François Mitterrand a estimé que le texte risquait de ne pas passer. Selon lui, “dans le texte tel qu’il est, on voit des choses hallucinantes : la durée du travail peut aller jusqu’à 60 heures [par semaine] sans tenir compte de la pénibilité ou de l’avis de l’inspecteur du travail ou des syndicats. On voit que la durée de la journée de travail peut aller jusqu’à 12 heures”. Et de conclure : “On a des choses insensées.” Attali dit aussi et souvent des choses hallucinantes et personne ne lui dit !
Perte de travail !
Pascal Nègre, patron historique d’Universal Music France, remercié par Vincent Bolloré
Figure de l’industrie musicale, il était à la tête d’Universal Music France depuis 18 ans. Pascal Nègre quitte la présidence de la plus grande maison de disque de France, annonce jeudi 18 février le groupe filiale de Vivendi. Il sera remplacé par Olivier Nusse, actuellement directeur général du label Mercury Music Group et d’Universal Classic & Jazz France. Le bras de fer durait depuis le début de l’automne. Vincent Bolloré voulait adjoindre un numéro deux tout-puissant au PDG d’Universal Music.
Le départ de Pascal Nègre, 54 ans, faisait l’objet de rumeurs depuis plusieurs semaines, son contrat arrivant à échéance à la fin de l’année 2015. Selon Le Point, son départ serait lié à un désaccord avec Vincent Bolloré, le patron de Vivendi. L’homme d’affaires a procédé à de nombreux changements parmi les responsables du groupe Vivendi et de ses filiales, notamment Canal+, depuis qu’il est à la tête du groupe de loisirs et de médias. En France, Universal représente 44% du marché de la musique. Pascal Nègre a notamment participé au lancement d’artistes comme Khaled, Zebda et No One Is Innocent ; au développement des carrières d’Alain Bashung, Stéphan Eicher, Noir Désir, Zazie, Florent Pagny et Calogero. Il a travaillé sur le dernier album de Bénabar, sur 1, 2, 3 Soleils, le concert de Faudel, Khaled, Rachid Taha ; supervise pour le territoire français les carrières de U2, Eminem, Sting, Lionel Richie, Melody Gardot, Lady Gaga, Black Eyed Peas.
Source : francetvinfo
Photo : Myriam El Khomri / gouvernement.fr