Des mots sur les maux…

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salafistes
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Le terrorisme a endeuillé cette période de ramadan et anime les nombreuses conversations des repas de rupture du jeûne. Recevant à cette occasion Bernard Cazeneuve, le ministre de l’intérieur chargé des cultes, Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris s’est dit inquiet.
Inquiet il y a de quoi ; et comment ne pas l’être face à cette ascension du salafisme qui déstabilise l’édification de l’islam en France. Certes, depuis 2012, une quarantaine d’imans ont été expulsés et d’autres dossiers sont actuellement en cours d’examen, mais cela ne suffit pas à rassurer.

Les propos tenus par le premier ministre, Manuel Valls, déconcertent l’ensemble des français ; un jour il affirme que la France est en guerre contre « le terrorisme, le djihadisme et l’islam radical » pour vite les jours suivants clamer faut et fort que « Nous ne sommes pas en guerre contre l’islam »… Le matin nous nous levons en pleine « guerre de civilisation » et le lendemain il n’y a plus d’affrontement… Faire sans cesse un pas en avant pour ensuite reculer ne résoudra rien ; il faut désormais mettre des mots sur le mal et combattre celui-ci avec détermination et fermeté.

La décapitation du chef d’entreprise la semaine dernière en région Rhône-Alpes n’était pas le résultat d’ un différend social mais bien un acte de terrorisme islamiste. Il est important d’y remédier et ce n’est pas parce que la France compte actuellement plus de 15 000 salafistes qu’il faut se taire et encore moins s’excuser. Il faut fermer les mosquées et les sites salafistes, expulser les agitateurs qui prêchent la haine, et dissoudre leurs associations de propagande.

Face au fanatisme, cette fermeté est capitale ; il faut enrayer la montée du racisme en France, certes pour que les français retrouvent un sentiment de sécurité, mais aussi et surtout pour que la communauté musulmane qui réfute la culture salafiste en cherchant à s’intégrer, cesse d’être déboussolée et amalgamée avec les terroristes.

L’action et la fermeté sont devenues un enjeu primordial et sans aucun doute les seules réponses capables de satisfaire un jour l’envergure présidentielle de Manuel Valls.

A bon entendeur…