l’ITEMM forme les étudiant-e-s aux « métiers rares » de la facture instrumentale, à la régie du son et aux métiers du commerce des instruments et des produits musicaux.
Au lendemain des résultats du baccalauréat et du Brevet des Collèges, bien des jeunes et leur famille s’interrogent sur l’avenir professionnel. Devant le questionnement des jeunes face à leur avenir professionnel, les réponses sont quelquefois convenues, incertaines, évasives, sous-informées, irréalistes pour ne pas dire décourageantes pour les parents et les enfants. Méconnue, la filière des métiers de la musique propose une employabilité des diplômés à 88%.
Dès la sortie du collègue, la question de l’orientation devient centrale dans le choix du cursus des élèves et tout le monde ne devient pas Renaud Capuçon ou David Bowie, Nathalie Dessay ou Beth Ditto. Au Mans, un institut européen permet d’allier l’employabilité à sa passion pour la musique et le son c’est l’Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique. L’ITEMM forme, depuis 1992, 250 étudiant-e-s par an aux « métiers rares » de la facture instrumentale (guitare, piano, instruments à vent – bois et cuivre et accordéon), à la régie du son (spectacles vivants et sonorisation d’instruments acoustiques) et aux métiers du commerce des instruments et des produits musicaux (BAC PRO et BTS MUC spécialisés).
Centre international de formation labélisé pôle national d’innovation de l’Artisanat, centre documentaire et technique, l’ITEMM, est le centre de ressources des métiers techniques de la musique. Établissement unique en Europe, il développe des missions de service public en direction de la filière instrumentale en France comme à l’étranger, répondant ainsi à sa mission d’institution européenne.
Les résultats 2017 sont de :
- 100% réussite aux examens du Brevet des Métiers d’Art (BMA) toutes options confondues (guitare, piano, instruments à vent) et du Bac Professionnel.
- 98% de réussite aux examens de CAP Assistant Technique d’Instruments de Musique (ATIM).
- 88% d’insertion professionnelle : un secteur niche et porteur
Formation professionnelle : Joindre l’utile à l’agréable !
Depuis longtemps la musique fait partie de la culture « jeune ». Mais comme le souligne Michel Fize*, sociologue, “aujourd’hui, on a l’impression que les enfants naissent avec une partie de leur cerveau formatée pour l’écoute musicale. C’est donc plus que de la culture, la musique fait à présent partie de la nature adolescente.” Pour Hervé Glevarec**, également sociologue au CNRS : « l’affichage de ses goûts musicaux devient un vecteur d’expression de soi, de son identité. L’adolescent va alors jouer le double jeu de la conformité, pour s’intégrer, et de l’originalité, pour se démarquer. »
Photo : ITEMM – Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique
Pour en savoir plus sur l’Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique : Cliquez-ici
*Michel Fize est sociologue au CNRS, membre de l’Exécutif national du Mouvement des Progressistes et ancien conseiller régional Ile-de-France. Son dernier ouvrage paru en 2016: Jeunesses à l’abandon, la construction universelle d’une exclusion sociale, Editions Mimésis.
**Hervé Glevarec est chargé de recherche CNRS au laboratoire Communication et politique. Il a co-écrit La radio et ses publics avec Michel Pinet. Il a notamment publié : La Culture de la chambre. Les pré-adolescents, les loisirs contemporains et leurs parents,
