Dernier repas à Pompéi au Musée de l’Homme : Dans une villa romaine, le parcours de visite permet au visiteur de découvrir trois lieux marquants : la cuisine, la boulangerie, la salle à manger. De découvrir des vestiges alimentaires provenant des sites antiques de Pompéi et d’Herculanum.
Les banquets romains étaient régis par un certain nombre de “bonnes manières”, dont on a retrouvé la trace grâce à l’analyse iconographique des fresques et à la lecture d’auteurs comme Apulée, Martial ou encore Cicéron. Certaines étaient peintes à même les murs à la manière de graffitis pour dénoncer les “mal élevés”…
Pour les occasions spéciales, les invités portent des couronnes de fleurs et se parfument. Ils élisent le roi du festin qui doit définir le nombre de coupes de vin que les invités vont boire. Tout invité, tout citoyen romain, doit faire preuve de contrôle et ne pas s’effondrer sous les effets de la boisson. Exclure arbitrairement certaines personnes dénote pour le maître de maison un comportement de « barbare » et crée des tensions sociales.
Du 18 mars au 21 septembre 2020, des collections exceptionnelles sortent d’Italie afin de faire revivre aux visiteurs du Musée de l’Homme “Un dernier repas à Pompéi“. L’exposition, présentée au Balcon des sciences, propose un voyage dans le temps, à la découverte de vestiges alimentaires provenant des sites antiques de Pompéi et d’Herculanum.
Gousses d’ail, céréales, figues, grenades, dattes, châtaignes, pain ont pu traverser les siècles grâce à leur carbonisation accidentelle au moment de l’éruption du Vésuve en l’an 79 après J.-C. pour nous livrer un riche aperçu du patrimoine culinaire méditerranéen. Conservés dès leur découverte dans les collections royales “collezione de commestibili” du Musée archéologique national de Naples, ces vestiges intacts sont très peu connus du grand public. Ces denrées alimentaires et végétales, considérées à l’époque comme exotiques, témoignent de l’intensité des échanges commerciaux qui ont forgé l’identité de la société romaine, dans sa cuisine comme dans ses modes de consommation. Elles seront mises en regard avec des ustensiles de cuisine et de la vaisselle de réception, issus également des collections napolitaines.
Cette exposition organisée en collaboration avec le Musée national archéologique de Naples sera l’occasion de découvrir des collections exceptionnelles : des vestiges alimentaires provenant des sites antiques de Pompéi et d’Herculanum.
Pensé comme une déambulation dans une villa romaine, le parcours de visite permettra au visiteur de découvrir trois lieux marquants : la cuisine, la boulangerie, la salle à manger. Ainsi qu’un laboratoire faisant état de la recherche en archéobotanique.
Cet événement fait écho à l’exposition “Je mange donc je suis” présentée au Musée de l’Homme jusqu’au 7 juin 2020.
- Magdalena Ruiz Marmolejo, commissaire muséographique
- Véronique Zech, archéobotaniste et conseillère scientifique
Dernier repas à Pompéi
Exposition du 18 mars au 21 septembre 2020
Musée de l’Homme
17 Place du Trocadéro
75016 Paris
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