David Lefèvre : Le Galop du vent sous le ciel infini – Chroniques des terres australes
Après « Aux quatre vents de la Patagonie » et « Solitudes australes » en 2012, La Vie en 6e, titre de la collection « Chemins d’étoiles » dirigée par Gaële de la Brosse, David Lefèvre revient, après une décennie de voyages en Asie et en Amérique, avec son tout dernier livre : Le Galop du vent sous le ciel infini, qui révèle le pouvoir d’attraction que la Patagonie a de tout temps exercée sur les hommes.
« Lorsque j’abordai pour la première fois les rivages de la Patagonie, j’avais l’esprit plein de vent, de steppes poussiéreuses et de forêts détrempées. Et dans l’époustouflante beauté de ces paysages, je reconnus l’incarnation d’une sorte d’absolu que depuis toujours je portais en moi. Parmi les aventures qui ont fait le grand roman des terres australes, en voici certaines dont je me suis approché d’un peu plus près. Voici quelques personnages fameux ou inconnus rencontrés à la croisée des chemins. Voici quelques-unes de ces histoires folles qui ont cours en Patagonie et que l’on ramasse en s’enfonçant au plus profond de ses entrailles, comme on récolte des bouteilles à la mer à force de vivre au fil de l’eau. Fragments d’une lente et longue dérive, toujours je les revis avec la même émotion et toujours elles me semblent se bonifier avec le temps. Voici venue pour moi l’heure où l’esprit sombre dans une lumineuse nostalgie. »
À Punta Arenas, sur les traces du marin Charles Milward, son séjour prend l’allure d’une rencontre posthume avec l’écrivain Bruce Chatwin. Plus tard, il revit la fuite épique du croiseur allemand Dresden, pourchassé par la marine britannique dans les mers australes en 1914. Cette Patagonie vécue au jour le jour s’écrit aussi au détour de rencontres improbables. Au cœur de la steppe argentine, c’est un superbe illuminé qui vit sa folie comme un homme ordinaire. Sur Chiloé, un paysan qui a fait de sa terre un chantier de fouilles sur lequel il a élevé un musée déconcertant. Au terme d’un vaste tour d’horizon, personne ne sera oublié : ni les humeurs du climat, ni les paysages dans leur beauté tragique, compagnons permanents de toute existence sur les terres australes.
Recherchant quiétude et sérénité, harmonie avec la nature et vie frugale, David Lefèvre s’est retiré sur l’île de Chiloé. C’est à cette Patagonie qui l’a un temps abrité qu’il rend ici hommage, hommage à ceux qui ont inventé ce monde pétri de vent, de solitude et d’aventures singulières, à travers un livre mi- récit, mi- essai, empli de réflexion, d’émotion et de poésie.
Maison d’édition généraliste et indépendante, Le Passeur Éditeur travaille depuis sa création à développer un catalogue à l’image de sa curiosité pour l’homme dans toutes ses composantes, sensibles, rationnelles et spirituelles. Le nouvel écrit de David Lefèvre ne pouvait être en de meilleures mains.