L’Assemblée vote la création de l’Agence française pour la biodiversité : Le projet de loi comporte six titres et vise à protéger et valoriser nos richesses naturelles. Il a été adopté en deuxième lecture à l’Assemblé nationale dans la nuit du 17 au 18 mars. Il avait été soumis au vote des sénateurs par scrutin public le 26 janvier 2016.
La création de l’Agence française pour la biodiversité fait écho à une forte demande sociale liée à un besoin de nature, porteuse de création d’emplois verts, d’innovation et de développement économique et territorial. Elle aura pour mission d’œuvrer en faveur d’une meilleure préservation des espaces naturels, de leur faune et de leur flore, et d’une action plus concertée des services de l’État. L’objectif fixé par la ministre est une mise en place effective au 1er janvier 2017. Yves Piétrasanta devrait être nommé à la tête de l’Agence. L’annonce a été faite par lui-même, à l’occasion d’une conférence de presse à Sète où il présentait aux côtés du maire de Marseillan Yves Michel le programme VERT DEMAIN destiné à sensibiliser les habitants du bassin de Thau aux bonnes pratiques en terme de jardinage éco-responsable et économe en eau. Dès 2017, une première agence régionale pour la biodiversité serait créée à Montpellier pour la grande région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
Cette première agence régionale aura valeur de test et servira d’exemple aux autres régions de France. Adopté en première lecture à l’assemblée nationale le 24 mars 2015 et au Sénat le 26 février 2016, le projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, entend renforcer et renouveler les politiques publiques en faveur de celle-ci. Afin de faciliter et d’accélérer la mise en œuvre des actions, le projet de loi prévoit la création d’une agence française de la biodiversité. Cette future agence doit ainsi répondre aux enjeux de protection et de valorisation de la biodiversité terrestre, aquatique et marine en France, que ce soit en métropole ou en outre-mer. Regroupant plusieurs structures nationales (Agence des aires marines protégées, Atelier technique des espaces naturels, Fédération nationale des parcs nationaux, Office national de l’eau et des milieux aquatiques), cette nouvelle entité va contribuer à la préservation, la gestion et la restauration de la biodiversité, au développement de la connaissance attachée à la biodiversité, à la gestion équilibrée et durable des eaux et enfin à la lutte contre la bio piraterie. Cet organisme national d’ « appui technique, scientifique et financier » à l’action publique doit permettre la mise en œuvre d’une politique de la biodiversité efficace et coordonnée avec l’ensemble des acteurs de la biodiversité terrestre, aquatique et marine – l’État et ses services déconcentrés, autres établissements publics, collectivités locales et leurs groupements, entreprises privées, associations, etc. Son action se fera dans le cadre de la stratégie nationale de la biodiversité. En rassemblant les divers services de l’état concernés et mobilisant des financements déjà existants, cette nouvelle structure, permettra d’œuvrer plus efficacement pour la biodiversité sans pénaliser le contribuable. A terme, environ 2000 personnes devraient travailler pour l’Agence. L’agence régionale pionnière de la grande région LRMP devrait compter quant à elle près de 150 collaborateurs.
L’agence française pour la biodiversité mènera les missions suivantes :
– Développement des connaissance
– Appui technique, conseil et expertise
– Soutien financier
– Formation, éducation, mobilisation citoyenne et information
– Gestion et appui à la gestion d’aires protégées
– Police de l’environnement
– Accompagnement et suivi du dispositif d’accès aux ressources et partage juste des avantages (APA] ainsi que la lutte contre la biopiraterie.
– Suivi des mesures de compensation des atteintes à la biodiversité
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Source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/
Photo : ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer,