La pandémie du Covid-19 a un impact dans tous les domaines concernant l’être humain, familles, entreprises, économie mondiale, vie quotidienne. Tout a changé dans nos méthodes de vies, de rester confiné, nous protège peut être aujourd’hui, mais qu’en sera t-il demain, à la reprise de la vie ?
A l’origine peut-être et surement de tout cela, le commerce clandestin d’animaux sauvages, et la consommation d’animaux sauvages. Avant l’apparition du Covid-19, “50 espèces d’animaux sauvages étaient autorisées à l’élevage, à la vente et à la consommation, dont notamment, la civette, le vison, la chauve-souris, des espèces de serpents, le vison, les autruches, les hamsters, les tortues serpentines et les crocodiles du Siam, les grenouilles »”, indique Céline Sissler Bienvenu, membre du Fonds international pour la protection des animaux.
Capturés illégalement, de nombreux animaux sauvages sont transférés ensuite dans des fermes agréées par l’État,dit Zhou Jinfeng, secrétaire général de l’ONG China Biodiversity Conservation and Green Development Foundation. D’autres sont importés et exportés frauduleusement, que ce soit pour la nourriture, la médecine, les trophées de chasse ou pour alimenter le marché des animaux domestiques. Le nombre exact de marchés d’animaux sauvages en Chine reste inconnu mais selon les experts il y en aurait des centaines.
Selon le https://www.nationalgeographic.fr/ à Guangzhou, ville de 14 millions d’habitants dans le sud-est de la Chine, la consommation d’animaux sauvages semble être une pratique commune. À Pékin en revanche, elle est extrêmement rare. De plus certains animaux sauvages rares, sont chers, avec la monstrueuse volonté de montrer qu’on peut manger ce que les autres ne peuvent pas s’offrir. Et toujours d’après le nationalgeographic.fr indique que Erin Sorell, chargée recherches au département de microbiologie et d’immunologie de l’université de Georgetown, à Washington, déclare que 70 % des zoonoses proviennent des animaux sauvages. Ces maladies comptent parmi les plus dévastatrices : VIH, Ebola, et SRAS sont quelques uns de ces virus passés de la faune à l’Homme à l’origine de flambées épidémiques internationales.
Le principal suspect sur le Covid-19, le pangolin, son commerce étant illégal, se trouvait tout de même mis à la vente sur les marchés notamment chinois. Menacé d’extinction le pangolin, est l’animal le plus braconné au monde : 100.000 d’entre eux sont victimes chaque année d’un trafic illégal en Asie et en Afrique. Aujourd’hui 5.000 espèces de la faune et de la flore, font actuellement l’objet d’un commerce international.
Même si nous ne savons pas encore et le saurons-nous un jour, quel était l’hôte à l’origine du coronavirus de Wuhan : chauve-souris, serpent ou pangolin, la Chine va-t-elle laisser reprendre le commerce d’animaux sauvages ?
Le 24 février , le gouvernement chinois a enfin décidé de rendre l’interdiction de vendre et de consommer des animaux sauvages permanente. De stipuler que le commerce d’animaux sauvages à des fins médicinales, de recherche ou pour en faire des animaux de compagnie sera sujet à un système d’approbation « strict » et à des procédures de mise en quarantaine.
Beaucoup pense tout de même, qu’une plus grande partie des transactions se fait et se feront désormais de manière clandestine pour échapper aux autorités. « Le ciel est haut, et l’empereur est loin », c’est à dire que plus on est éloigné de Pékin, plus on a la liberté de faire ce que l’on veut.
“Pour qu’une interdiction soit efficace, il faudra bénéficier du soutien des citoyens”, dit Caroline Dingle, biologiste de l’évolution au laboratoire médico-légal de conservation de l’université de Hong-kong qui étudie la criminalité liée aux espèces sauvages. « Le public doit être convaincu que la consommation d’animaux sauvages est néfaste pour lui-même si l’on veut que l’interdiction fonctionne sur le long terme. » (Source : nationalgeographic.fr)
Une grande partie de la population mondiale et de nombreuses ONG réclament la fin des marchés de la faune en Chine et dans le monde. Il faut vraiment que ce viol permanent de la faune et de flore cesse définitivement, cela ne peut plus continuer. Le bien-être animal est d’ores et déjà une raison suffisante pour les interdire. Enfermés dans des cages pourries et sales, les animaux meurent même de soif, et sont en plus, un véritable point de contagion. La maltraitance de ces animaux sauvages enlevés et élevés que pour l’appât du gain, est une honte.
L’animal sauvage n’est pas et n’est plus du tout une ressource pour l’homme. L’animal sauvage est notre planche de survie. Il doit être protégé et respecté et surtout ne plus être braconné par des chasseurs de sang. Respectons-nous en respectant ce monde sauvage qui fait la beauté et la richesse de notre mère la terre.
Prouvons, que nous ne sommes pas tous aussi con et avide, que nous devons tous ensemble demander l’arrêt de cette monstruosité. L’homme créé partout dans le monde sa merde et sa propre merde le tue chaque jour davantage !
Lire aussi l’article de Juliette Duquesne : Ils le répètent, le démontrent et publient des travaux depuis plus de 20 ans : les activités humaines bouleversent les écosystèmes, réduisent la biodiversité et engendrent la hausse du nombre d’épidémies.
Mais aussi l’article de Didier Sicard : “Il est urgent d’enquêter sur l’origine animale de l’épidémie de Covid-19”
Photo : Copie d’écran du site du Fonds international pour la protection des animaux.
A Voir aussi sur artsixMic :
Anna Pavlikovskaya : A one week before…City and country side
#CultureChezNous : Toutes les offres culturelles numériques gratuites à votre disposition
Quelle écologie culturelle ? Diversité, droits culturels et territoires !
Sabine Verheyen : Aider les secteurs éducatif et culturel afin d’atténuer l’impact des mesures liées au COVID 19