Christian Castor au musée de la Toile de Jouy

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Christian Castor
Christian Castor

L’artiste contemporain Christian Castor, en partenariat avec le musée de la Toile de Jouy, remet au goût du jour, en cassant les codes, cette célèbre toile utilisée à la Cour de Versailles qui a laissé sa trace dans l’histoire des arts décoratifs.

A l’image de Jeff Koons et Takashi Murakami au château de Versailles, Christian Castor mêle aux œuvres de l’exposition permanente de la toile de Jouy des “rayonnages de super marché”, des fruits enchâssés dans du cellophane, des “portraits robots” et des sculptures en aluminium (souvenir de sa période “Figuration Libre”). Pour mieux participer à cette fusion il a utilisé sa maîtrise des techniques numériques pour draper de toile de Jouy des statues antiques (Vénus de Milo, Aphrodite Turtle, Aphrodite de Sanuissa) et recomposer l’œuvre de Ingres “La grande Baigneuse” en s’aidant de toile de Jouy.  On aurait pu penser que deux mondes aussi différents, celui d’un artiste contemporain et le monde du 18ème siècle aurait pu entrer en conflit ; bien au contraire, nous assistons à une fusion, à une complicité entre ces deux univers tellement différents grâce à l’habileté de la directrice du musée, Esclarmonde Monteil, qui a su marier ces contraires.

Christian Castor

Castor Christian est né en 1953. A la fois peintre et sculpteur, il a fait partie, dans les années 80-90, du mouvement « figuration libre ». Il a participé à de nombreuses expositions comme l’Art Chicago 1991 et l’Art Expo de Los Angeles en 1992 et certaines de ses œuvres ont été acquises par le musée Pouchkine de Moscou ainsi que par de nombreux collectionneurs (Ventes publiques Monsieur Cornette de Saint-Cyr, Monsieur Briest, Dro … ). Avec Richard Di Rosa il a exposé une centaine d’œuvres à l’espace de Nesle Paris en 1999. Pour reprendre les mots de Louis Pradel : « Sa fraîcheur revigorante bouscule allègrement les catégories esthétiques connues. Les formes et les couleurs s’en donnent à cœur joie. Même le savoir-faire a la discrétion de se donner des airs de jeux d’enfants. Alors se dessinent en arabesques virevoltantes les contours d’un éden exubérant peuplé d’acrobates longilignes et de baigneuses ravies ».

  • Exposition du 29 Janvier au 30 Mars 

Musée de la Toile de Jouy

  • Château de l’Églantine
  • 54, rue Charles de Gaulle
  • 78350 Jouy-en-Josas