Depuis 2022, le festival Trajectoires a pour objectif de réunir plusieurs partenaires culturels du département des Alpes- Maritimes – le Forum Jacques Prévert – Carros, le Théâtre National de Nice, la Scène 55 – Mougins, le Théâtre de la Licorne – Cannes, le Théâtre de Grasse, la Médiathèque de Mouans-Sartoux – autour d’un objectif commun : interroger notre rapport au monde par le prisme des récits de vie.
Créé au Forum Jacques Prévert en Janvier 2019, Trajectoires a dès le début fait le choix d’une programmation artistique contemporaine exigeante, où les spectacles – quelle que soit la discipline – témoignent de parcours de vie, d’histoires au plus proche du réel qui questionnent nos humanités, nos relations sociales, et nous accompagnent dans la compréhension de notre époque.
Tout le long de ses cinq éditions, le Festival a fait de la structuration et de la coopération entre structures des enjeux majeurs, et a en retour été récompensé d’une audience croissante. Une ampleur qui ne peut être atteinte qu’en s’inscrivant dans une mutualisation des moyens, qui favorise la diffusion des équipes artistiques programmées et la circulation des publics entre les lieux. Oeuvrer ensemble, c’est aussi disposer d’une communication globale et partagée avec les partenaires, permettant une couverture optimale de la manifestation, visible à l’échelle régionale et nationale.
5 semaines pour 12 propositions, dans une approche pluridisciplinaire puisqu’on y retrouve la Musique ( L’Hiraeth une esthétique de l’effacement – Arthur H / Phare à lucioles) et la Danse (Tendre Carcasse d’Arthur Perole), la Marionnette (Mythos, d’Anima Théâtre) et l’Illusion (Les Soeurs Hilton, de Valérie Lesort & Christian Hecq) aussi bien que le Théâtre, avec entre autres Marie Christine Barrault qui reprend Giselle Halimi une farouche liberté ou encore la Cie L’Énelle qui vient présenter la version finale de Francé – après avoir été présents l’année dernière dans le cadre du Festival Fragments, en ouverture de Trajectoires 2024.
6 théâtres / acteurs culturels partenaires // 5 semaines de Festival 12 propositions – 25 représentations.
PROGRAMMATION DU FESTIVAL :
▪ #PREUVEDAMOUR de Vanessa Banzo / Transmettre et Cie – au Théâtre de Grasse (Hors les murs) le jeudi 9 janvier – 14h (séance scolaire) et 20h, puis au Forum Jacques Prévert, vendredi 10 janvier – 14h30 (séance scolaire)
▪ MYTHOS d’Anima Théâtre – au Forum Jacques Prévert, le vendredi 17 janvier – 14h30 (séance scolaire) et 20h.
▪ TENDRE CARCASSE d’Arthur Perole / CIEF – à la Scène 55, le mardi 21 janvier – 20h30.
▪ GISELLE HALIMI, UNE FAROUCHE LIBERTÉ de Lena Paugham – au Forum Jacques Prévert, le mercredi 22 janvier – 20h.
▪ LES SŒURS HILTON de Christian Hecq & Valérie Lesort – au Théâtre National de Nice (la Cuisine) les mercredi 22 jeudi 23 et vendredi 24 janvier – 20h.
▪ FRANCÉ de l’Énelle Compagnie – au Théâtre de Grasse, jeudi 23 janvier – 14h (séance scolaire) et 20h, et vendredi 24 janvier – 10h (séance scolaire) puis au Forum Jacques Prévert, vendredi 31 janvier – 20h.
▪ LES GRATITUDES de Fabien Gorgeart – au Théâtre de Grasse, jeudi 30 janvier – 20h.
▪ JOSÉPHINE ET LES GRANDES PERSONNES du Carrousel – au Forum Jacques Prévert, le mardi 4 février – 14h30 (séance scolaire) et 20h.
▪ RENCONTRE AVEC MICHEL B du Bob Théâtre – au Théâtre de la Licorne le mardi 4 février – 14h30 (séance scolaire) et 19h30.
▪ ADN – HISTOIRES DE FAMILLES de Linda Blanchet – au Théâtre National de Nice (Les Franciscains), le jeudi 6 février – 20h et vendredi 7 février – 14h (séance scolaire) et 20h.
▪ L’HIRAETH UNE ESTHÉTIQUE DE L’EFFACEMENT du Phare à Lucioles / Loïc Guénin / Arthur H – au Théâtre de Grasse, jeudi 6 février – 20h, puis au Forum Jacques Prévert, le samedi 8 février – 20h.
Résolument pluridisciplinaire, Trajectoires propose aussi débats, conférences, rencontres, goûters philo et maquettes de projets pour prolonger les thématiques abordées par les spectacles du FJP et des partenaires.
Au plus proche du réel, il facilite la rencontre entre le spectacle vivant et la société civile, pour que tous deux en ressortent toujours plus riches.
Premier livre noir du rap, L’Effroyable imposture du rap aurait aussi bien pu s’appeler Histoire d’une escroquerie ou Illusion d’une contestation, tant ce courant musical s’est évertué à détourner les colères populaires légitimes, par un procédé de dissolution de toute contestation et subversion dans l’industrie du divertissement. Au vu du succès mondial de cette musique, à ce jour la plus écoutée à travers le monde, cet essai critique s’efforce de retracer ce long processus de domination à travers les quarante dernières années et d’exposer ses terribles conséquences sur le tissu populaire : appauvrissement du langage, donc de la pensée, machisme, glorification de la culture ghetto de type US (culte des armes, de la prison, de la consommation de stupéfiants, de la violence verbale), « automythification » d’une jeunesse immigrée conduisant à une victimisation perpétuelle, et à la division des quartiers populaires : les immigrés d’un côté, les « desouche » de l’autre, et les femmes au milieu. Une « déconscientisation » politique à travers l’apologie de l’ultralibéralisme et du darwinisme sociétal amenant logiquement à l’atomisation de l’individu et au « chacun pour sa gueule », soit la fin de la nation et son glissement vers une société d’hyperconsommation. Loin de s’arrêter à une simple description, ce livre tente d’analyser et d’expliquer ce processus, tout en ne taisant pas le rôle sombre des principaux bénéficiaires du rap, qui s’avèrent en être aussi les principaux instigateurs .
