ANIMA EX-MUSICA : Au départ deux invisibilités, celle de l’insecte, en raison de sa petitesse, et celle de la mécanique cachée des instruments de musique.
En confrontant deux invisibilités, celle des insectes en raison de leur petitesse et celle de la mécanique cachée des instruments de musique, les artistes stimulent l’imaginaire, et offrent aux visiteurs une expérience captivante et singulière. Le projet développé par ANIMA(EX)MUSICA crée ainsi des ponts entre les champs au demeurant fort éloignés des arts plastiques, de l’entomologie et de la musique.
Principalement inspirées des arthropodes, animaux dotés d’appendices articulés comme le scarabée, ces créations sont rendues mobiles et animées en fonction de leur anatomie et des assemblages réalisés. Chaque créature joue alors sa propre partition, dans un concert de bruits discrets semblables à l’agitation d’une forêt.
“C’est leur petite taille qui fait que nous sommes incapables de nous représenter l’apparence des insectes. S’il était possible d’imaginer un mâle Chalcosoma avec son armure de bronze poli et ses encornures complexes qui aurait la taille d’un cheval ou simplement celle d’un chien, il deviendrait l’un des animaux les plus impressionnants de la planète.” Charles Darwin – 1871 (la descendance de l’homme et la sélection sexuelle)
Le projet ANIMA(EX)MUSICA prend au mot cette étrange proposition de Charles Darwin
Donner à voir l’invisible Au départ deux invisibilités : celle de l’insecte, en raison de sa petitesse, et celle de la mécanique cachée des instruments de musique. En effet, dans l’élaboration des créatures, nous nous employons à donner à voir ce qui en général est, sinon microscopique, du moins extrêmement petit et à montrer la face cachée de l’instrument (ses viscères en quelque sorte) : l’intérieur d’un harmonium, les marteaux du piano, les mécaniques de l’accordéon , parfois en utilisant des instruments rares ou curieux (clavecin, ukulélé…) . Cette combinaison permet à l’imaginaire de chacun de tenter une identification de ce qui est ainsi représenté : de quel animal parle-t-on (l’occasion de reconnaître notre ignorance entomologique et de souhaiter la combler un peu) ? De quels instruments s’agit-il (là encore, bien que plus connus, les instruments révèlent souvent de grandes surprises quant à leur fabrication)?
Donner de la visibilité à un monde invisible Les arthropodes à eux seuls représentent en nombre d’espèces 80% du vivant : un animal sur quatre est un coléoptère. Malgré leur supériorité numérique, ils sont pour la plupart ignorés, niés et victimes du plus grand dénigrement (à l’exception des abeilles Insectopédie de Hugh Raffles). Ils étaient là bien avant nous et le seront probablement après. Les observer, les découvrir fait aussi partie de notre projet.
Du 15 mars au 16 juin 2019, La Fabrique des Savoirs à Elbeuf invite tous les publics à découvrir l’exposition ANIMA(EX)MUSICA, un parcours aussi bien immersif qu’onirique. Ce projet musical et artistique, conçu par le collectif éclectique Tout reste à faire, offre une seconde vie à des instruments musicaux hors d’usage en les métamorphosant en insectes surdimensionnés.
ANIMA EX-MUSICA : Bestiaire Optique
Exposition du 15 mars au 16 juin 2019
Des visites d’ateliers sont prévues les jeudi 14 mars à 15h & 17h, vendredi 15 mars à 14h, jeudi 16 et vendredi 17 mars à 15h et 17h en présence des artistes pour découvrir les coulisses de la réalisation du « Pomponia ». Le collectif « Tout reste à faire » présentera sa dernière création le 18 mai à l’occasion de la Nuit des Musées.
La Fabrique des Savoirs
7 cours Gambetta,
76 500 Elbeuf
Voir aussi sur artsixMic :
Janine Niépce : Une photographie française
Robert Couturier (1905-2008) : Une traversée sculpturale longue d’un siècle
Océan, une plongée insolite au Muséum national d’Histoire naturelle
Le Fil Bleu : de Toulouse à Albi – de l’Occitanie au Japon
Ex-East : Histoires passées et récentes des avant-gardes roumaines à l’Espace Niemeyer
exposition manifeste : La Femme du Futur
Tandem : Olivier Masmonteil et Marc Desgrandchamps à la Chapelle des Cordeliers
Anne Mondy papertorne toute la journée
L’univers photographique d’Andy Summers au Pavillon Populaire
De l’immersion à l’osmose, Chaosmose # 2 au Parc culturel de Rentilly – Michel Chartier
Jules Viera : Crashitalistes à la galerie Deux6
Eva Magyarosi : La magicienne de l’animation
L’Afrique au-delà des masques à la Galerie A l’Ecu de France
Dominique De Beir : Annexes et Digressions 3 à la galerie Jean Fournier
Ma Desheng au Domaine départemental de Chamarande
Carte Blanche aux Galeries d’art de Boulogne à l’Espace Landowski
Choix Multiples à la galerie arts factory
Hanna Sidorowicz : Fugitives à la Marie de Levallois
Voices and Sound waves : the Japanese scene à la Galerie Felix Frachon
Le Centre d’art Le LAIT présente Trois chambres d’Oriol Vilanova
Francesca Piqueras : MOVIMENTO à la Galerie de L’Europe
Quatre expositions simultanées ouvrent la saison du Mac Lyon
Mobile / Immobile aux Archives Nationales