Alain Mabanckou invite le poète slameur Capitaine Alexandre à slamer et à poétiser le monde.
Dans le cadre de l’exposition « Art/Afrique, le Nouvel Atelier » à la Fondation Louis Vuitton, Alain Mabanckou a invité Capitaine Alexandre à slamer et à poétiser le monde.
Le poète slameur Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre, sème des notes et des mots, de résistance et de paix, de mémoire et d’espoir. Issu d’une longue lignée d’auteurs humanistes, il perpétue les quêtes essentielles de ses maîtres à penser et professeurs d’espérance (Aimé Césaire, René Char, Frankétienne…) : le don de soi et le sens de la révolte contre toutes les injustices, la quête de l’humain, “rien que l’humain, où qu’il se trouve” et le refus de vivre “les bras croisés en l’attitude stérile du spectateur”.
Capitaine Alexandre a publié quatre livres, ADN (Afriques Diasporas Négritude), Le Chant des possibles (récompensé par le Prix Fetkann de poésie et le prix Paul Verlaine de l’Académie Française en 2015) et Résidents de la République, un essai écrit en « état d’urgence » publié en septembre 2016, aux Editions La Cheminante. Paraît aujourd’hui De terre, de mer, d’amour et de feu aux éditions Mémoires d’Encrier.
Le site de Capitaine Alexandre : www.capitainealexandre.com
Capitaine Alexandre donnera le dimanche 25 juin à 17H à l’Auditorium de la Fondation Louis Vuitton un concert littéraire. « De terre, de mer, d’amour et de feu » un opéra slam baroque à la croisée des disciplines, mêlant poésie, musique, chant et danse, est l’adaptation inédite du livre éponyme, présentée pour la première fois. La représentation sera suivi d’une rencontre et dédicace. en compagnie de Caroline Bentz (piano, vielle à roue et chant), Alain Larribet (duduk, harmonium indien, hang, percussions, sanza et chant) et Sara Maurin Kane (danse).
Pour en savoir plus sur l’événement Carte Blanche à Alain Mabanckou :
http://www.fondationlouisvuitton.fr/evenements/afrique_evenements/poesie-litterature.html
Alain Mabanckou
Né en 1966 au Congo, Alain Mabanckou est l’auteur de plusieurs romans, dont Mémoire de porc-épic (Seuil, 2006) pour lequel il a reçu le prix Renaudot. Il vit à cheval entre les États-Unis, où il enseigne la littérature francophone à UCLA, et la France. Son œuvre est traduite dans une vingtaine de langues.
Dans un entretien de 2009 avec Evene.fr, il souligne que « le danger pour l’écrivain noir est de s’enfermer dans sa “noirceur”, comme dirait Frantz Fanon. Il ne s’agit pas de tomber dans le piège de l’affrontement basique entre la civilisation noire et blanche. L’autocritique est essentielle si l’on veut ensuite poser un regard juste sur le reste du monde ». C’est ce qui se dégage dans son essai Le Sanglot de l’homme noir, paru chez Fayard en janvier 2012 et classé dans les meilleures ventes d’essais et documents (palmarès de L’Express et Tite-Live)
En 2010 Alain Mabanckou a été nommé par décret du Président de la République française au grade de Chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur.
En 2012 l’Académie française lui a décerné le Grand Prix de littérature Henri Gal (prix de l’Institut de France doté d’un montant de 40.000 euros et qui couronne l’ensemble de l’oeuvre d’un écrivain). En 2013 la Fondation Prince Pierre de Monaco salue l’ensemble de son œuvre.
Photo : Alain Mabanckou
Lire aussi sur artsixMic : Afriques Capitales, la création africaine contemporaine se pose à La Villette !
La langue pimentée d’Alain Mabanckou sur France Inter