Suite à un article de Mediapart, le Collectif contre la privatisation a affirmé que la cession de 49,99% d’Aéroport de Toulouse-Blagnac n’était toujours “pas signée et que, en conséquence, elle pouvait être annulée à la suite de la disparition de Mike Poon”. Selon la presse hongkongaise, Mike Poon est accusé de corruption dans son pays. Les autorités françaises ont à plusieurs reprises assuré que cette disparition n’avait aucun impact sur la privatisation partielle, les 49,99% d’ATB étant cédés à un consortium de sociétés chinoises et non à Mike Poon en son nom propre. Mike Poon, le PDG de la holding Casil qui a a disparu depuis la mi-mai. Jeudi lors de sa visite à Toulouse avec le premier ministre chinois Monsieur Li Keqiang, Manuel Valls a éludé les questions sur le sujet. La France comme la Grèce a aussi besoin d’argent et vend elle aussi son patrimoine enfin le patrimoine des français.
“Les assurances orales de M. Macron ne suffisent pas“, a estimé Valérie Rabault, opposante à la cession d’ATB, députée PS du Tarn-et-Garonne et rapporteure générale du budget. Le contrat de vente aux Chinois donne la possibilité à l’Etat de vendre ses 10,01% restants dans 3 ans. L’Etat aura alors six mois pour exercer cette option. “Rien ne dit que dans trois ans et six mois, M. Macron sera toujours ministre. Cette clause ne peut pas reposer sur sa seule parole“, a jugé Mme Rabault. La député du Tarn-et-Garonne veut une gestion majoritairement publique.
Photo : Aéroport de Toulouse-Blagnac