L’exposition « Les artistes et la Grande Guerre » à Bois-Colombes, vous permettra de (re)découvrir trois artistes : Adolphe Lalire, Émile Pinchon et Salvador Dali.
De nombreux artistes ont été influencés par la Première Guerre mondiale, apportant, grâce à leur regard sensible, une vision et des témoignages sur ce monde déchiré.
La ville de Bois-Colombes, après avoir obtenu le label «Centenaire» attribué par la mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale, présente, tout au long du mois de novembre, une exposition, une conférence et deux spectacles sur le thème «Les artistes et la Grande Guerre»
L’exposition « Les artistes et la Grande Guerre » dans le Hall de l’Hôtel de ville, permettra de (re)découvrir trois artistes : Adolphe Lalire, Émile Pinchon et Salvador Dali.
- Les toiles d’Adolphe Lalire dépeignent la vision symbolique ou patriotique d’artistes témoins du conflit et de ses conséquences sur leurs contemporains. Originaire de la Meuse et soldat durant la guerre de 1870, cet artiste peint en 1914 le désarroi de la population face au chaos engendré par le conflit et, en 1919, la victoire française entachée par les ravages de la guerre.
Le Musée Roybet-Fould de Courbevoie et deux particuliers ont prêté pour cette exposition des œuvres et des études préparatoires d’Adolphe Lalire permettant de découvrir le travail et la technique de cet artiste qui a consacré une dizaine d’œuvres à la guerre.
- Réalisés après la guerre, le monument aux morts (1922) et les gravures de Salvador Dali (1967) rendent hommage aux combattants, célèbres et anonymes, tombés au combat. Le sculpteur Émile Pinchon a proposé une évocation symbolique du soldat protecteur et des temps de guerre et de paix sur les thèmes sculptés du monument aux morts de la ville. Salvador Dali a, quant à lui, rendu hommage à Guillaume Apollinaire, mort pour la France pendant la Guerre 1914-1918. À travers 10 gravures, il évoque les poèmes secrets écrits par le poète à Madeleine Pagès.
Cette série de 10 gravures ainsi que la série « Mythologie » (composée de 16 gravures) ont été données à la ville de Bois-Colombes par Pierre et Geneviève Argillet en janvier 1993, connus pour être des inconditionnels des surréalistes et plus particulièrement de Salvador Dali.
Conférence «L’œuvre admirable des femmes de France pendant la Grande Guerre»
Le samedi 11 novembre à 16h30 à l’hôtel de ville.
Le conférencier Jean-Louis Coville, capitaine de corvette (réserve), évoquera les situations auxquelles les femmes furent confrontées sur le front et à l’arrière durant la Première Guerre mondiale. Cette conférence est organisée par l’Association des amis de l’histoire de Colombes, Bois-Colombes et La Garenne-Colombes.
Théâtre musical « Le Bruyant Cabaret de Bois-Colombes ».
Le 18 novembre à 19h, scène Mermoz, 75, rue de l’Abbé-Glatz.
Une création originale proposée par Les Compagnons d’Ulysse, en résidence de création à la Scène Mermoz de Bois-Colombes.
Aujourd’hui plus personne ne connait le chansonnier Alexandre Le Bruyant qui de son vivant était pourtant une célébrité à Paris et bien sûr à Bois-Colombes où il vécut plus de 20 ans. Le spectacle, en forme de cabaret, retracera en chansons les grands moments de sa vie, et les personnages qu’il a croisés pendant sa longue carrière : Aristide Bruant, Casque d’or… Plongez dans l’univers des premiers cabarets de Montmartre en passant par la Guerre 1914-1918. Le tout en fête et en musique. !
Théâtre « Madeleine, l’amour secret d’Apollinaire ».
Le samedi 25 novembre à 19h, scène Mermoz. 75, rue de l’Abbé-Glatz.
D’après les correspondances de Guillaume Apollinaire et Madeleine Pagès. Adaptation Pierre Jacquemont avec Alexandrine Serre et Pierre Jacquemont.
1915, Guillaume Apollinaire prend le train en gare de Nice. Il rencontre une jeune femme, Madeleine Pagès. Les deux voyageurs se plaisent, parlent poésie, échangent leurs adresses. Si la correspondance d’Apollinaire à Lou est universellement connue, celle de Madeleine et ses récits plus secrets est d’une sensibilité exceptionnelle. Aux fantasmes flamboyants de Guillaume, Madeleine a apporté une réponse féminine subtile et ardente.
Sa personnalité et la finesse de son écriture expliquent aussi son rôle de muse et la richesse de ce dialogue avec le poète. Une relation épistolaire d’une liberté inouïe, fondée sur le mythe du coup de foudre.
D’autres informations : http://www.bois-colombes.com/decouvrir/histoire.php
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