Abdelkader Benchamma n’est plus un talent émergeant de la scène du dessin contemporain, c’est un artiste confirmé qui dessine désormais sur le tableau de l’éternité.
Il y a ceux qui se disent artistes mais qui ne le seront jamais, ceux qui le seront le temps d’une vie, et ceux dont le destin est d’inscrire leur nom sur le tableau de l’éternité avec leurs œuvres pour seuls témoins. Abdelkader Benchamma fait partie de ceux là.
Né il y a une quarantaine d’années à Mazamet, dans le Tarn, Il étudie les beaux-arts à Montpellier où il passe son DNAP en 2000 avec les félicitations du jury, puis à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il obtient son diplôme en 2003.
Deux ans plus tard, il envoie son livret de dessin ” Les derniers seront les derniers” à agnes b., participe à l’exposition “Draw!” et depuis dessine non seulement à Paris, mais également à Bruxelles, Barcelone, Hong Kong et New York. Aujourd’hui, Abdelkader figure dans le Vitamin 2D, New Perspectives in Drawing, de Phaidon, ouvrage de référence sur le dessin contemporain qui sélectionne une centaine d’artistes à travers le monde.
On ne peut pas résumer la recherche artistique d’Abdelkader par le seul mot de dessin même si celui-ci est son médium de prédilection, car cet artiste a transcendanté cette technique en y excellant et en l’élevant à un niveau exceptionnel.
Noirs et Blancs, de papier ou de toile, éphémères ou permanents, ni abstraits, ni concrets, ses dessins, transformés en fresques, ont pris possession du Carré Sainte-Anne,plongeant les visiteurs dans un univers aussi unique que féérique,les détachant de la réalité du moment présent et suscitant de leur part une fascination empreinte d’émotions.
L’artiste voulait transformer le lieu en y brisant la linéarité des cloisons, c’est chose faite ; en en installant une au milieu de la nef tel un relief abrupt et en y faisant parcourir ses dessins réalisés à l’encre, au fusain et au stylo sur plusieurs murs, Abdelkader a réussi le pari de s’approprier Sainte-Anne avec le talent empli de poésie qui est le sien, mais surtout, un siècle après Fatima, à faire de son œuvre, tel « un soleil comme une plaque d’argent mat », un moment d’émerveillement aussi mystérieux que lumineux.
Non, Abdelkader Benchamma n’est plus un talent émergeant de la scène du dessin contemporain, c’est un artiste confirmé qui dessine désormais sur le tableau de l’éternité.
Exposition du 10 octobre au 30 novembre 2014
Carré Sainte Anne
2 Rue Philippy – 34000 Montpellier
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